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ILa Repubblica, 19 ottobre 2016

Esistono ragioni dell’individuo non appellabili: se si vuole rischiare la vita lanciandosi da un cocuzzolo con una tuta alare si ha il diritto di farlo (ne sono morti tanti anche salendo, sulle Alpi, e nessuno si è sognato di vietare l’alpinismo). Ma dalla bella inchiesta di Giampaolo Visetti sui jumper estremi emerge qualcosa di diverso e nuovo rispetto alle tante tradizionali maniere di rischiare la pelle per provare un’emozione forte.

Questo qualcosa di diverso e nuovo è riassunto alla perfezione da queste parole del jumper Di Palma: «Se non ci fossero i social, il 90 per cento di noi farebbe altro». Ovvero: ci si lancia solo a patto che questa esperienza estrema (e solitaria) possa avere un pubblico. Solo se la webcam è accesa. Qualcuno poi compone le spoglie e recupera la webcam. Le morti in diretta dei jumper (37 solo quest’anno) hanno milioni di visualizzazioni; lo sanno bene gli inserzionisti pubblicitari. Ma il cinismo pubblicitario non è certo una novità, mister Barnum lo conosceva bene già nell’Ottocento; e neppure l’eccitato voyeurismo di noi pubblico lo è.
La novità è la perdita di senso dell’esperienza individuale (che fu il vero scopo dell’alpinismo classico) al di fuori della sua condivisione pubblica. O tutti vedono quello che sto facendo, o è come se non lo facessi. La chiamerei: dittatura degli altri, o allocrazia. Il supremo lusso futuro in tema di libertà sarà fare qualcosa solo per se stessi, badando bene che nessuno lo sappia.

Uno dei siti più frequentati tra quelli classificati come «culturali» è www.eddyburg.it, tra i primi cinque nella graduatoria redatta dal servizio Internet ShinyStat. Sorprendente il numero di contatti (anche mille al giorno), visto che il sito è decisamente specialistico. E' rivolto infatti a chi si occupa di politiche del territorio. I più assidui frequentatori sono certamente «urbanisti democratici», delusi però da come i partiti della sinistra hanno trattato in questi anni la questione ambientale. Il sito è curato da un piccolo staff coordinato da Eduardo Salzano che lo ha fondato alcuni anni fa per dare conto delle sue riflessioni e che via via si è arricchito del contributo di visitatori «regolari» e lettori «saltuari».

Salzano è un intellettuale molto noto specie tra gli urbanisti: docente allo Iuav, autore di esemplari strumenti di pianificazione, saggista, presidente dell'Istituto nazionale di urbanistica (da cui è preso le distanze in polemica sulla linea dell'Istituto ).

Eddyburg è uno strumento agile, quotidianamente e puntigliosamente aggiornato, senza mai cadere nelle trappole della supponenza e della noia. L'idea è che Eddyburg conosca (e assecondi) l'inclinazione dei suoi lettori a trovare, oltre le strettoie delle discipline della progettazione urbanistica e territoriale, spiegazioni e risposte al degrado dei luoghi a cui ha in buona parte contribuito una malintesa idea di sviluppo urbanistico e economico. L'obiettivo dichiarato del sito è dunque di offrire analisi e informazioni utili per la tutela dei beni comuni.

Ma la «redazione» del sito non nasconde di ampliare l'orizzonte del suo intervento, affrontando anche il nodo di come è organizzato lo spazio metropolitano, un argomento centrale nelle discussioni passate degli urbanisti e poi, pian piano, rimosso dalla discussione pubblica.

Il lavoro di Salzano ha contribuito a segnalare e a rafforzare alcune battaglie sui temi ambientali di primo piano (ponte sullo stretto di Messina , Mose a Venezia, coste sarde, autostrade padane ecc.), sempre in evidenza con informazioni tecniche che non eccedono nella pedanteria. Il proposito di potenziare il giornale, deciso anche sulla scorta del successo di pubblico, è una buona notizia: servirà non poco nei prossimi tempi per contraddire e contenere le pratiche di governo del territorio delle destre.

Alors qu'un projet de loi contesté veut réformer leur statut, ces espaces protégés s'interrogent sur leur devenir. Et Marseille sur l'opportunité de choisir ce type de structure pour sauvegarder ses calanques

Du côté du Vieux- Port, à Marseille, on vous le dit sur tous les tons: «Ici, on s'escagasse.» En clair, on se remue, on s'active, voire on se prend la tête. Objet de toutes les cogitations: le devenir des Calanques, entre la Pointe-Rouge et la baie de Cassis. Linéaire côtier de 38 kilomètres à couper le souffle, le site est un chef-d'œuvre de la nature. En péril. Comme le seraient, sur un autre registre, dit-on, et bien au-delà de la Canebière, nos sept parcs nationaux . Sept merveilles qui devraient devenir huit avec les Calanques si l'on suivait le souhait de certains Marseillais. Sept parcs pris dans la tourmente du projet de loi réformant leur statut.

Adopté en Conseil des ministres le 25 mai, le texte est jugé alarmant par nombre d'associations environnementalistes. Derrière le désengagement de l'Etat au profit des collectivités territoriales, elles subodorent un mauvais coup. «On affaiblit l'exigence de protection des sites, on l'organise même», observe Jean-David Abel, ancien conseiller de Dominique Voynet au ministère de l'Environnement.

Parcs en rade. Après la Vanoise, Port-Cros, les Pyrénées, dans les années 1960, les Cévennes, le massif des Ecrins, le Mercantour et la Guadeloupe, de 1970 à 1989, les Calanques seront-elles le huitième parc national de l'Hexagone, le premier du genre péri-urbain? Ou bien celui des Hauts de l'île de la Réunion (100 000 hectares, soit le tiers de l'île) lui soufflera-t-il la place? En dépit d'annonces réitérées, aucun parc national n'a vu le jour depuis seize ans. Et l'on ne compte plus les reports, voire les abandons - en Ariège, aux îles Chausey, en Corse. Sans parler du projet avorté d' «Espace Mont-Blanc».

Mer d'Iroise, Corse, Guyane, les projets annoncés au début des années 1990 attendent toujours ou se hâtent lentement. «Vidé de sa substance, le Parc national marin d'Iroise n'est plus aujourd'hui qu'un projet a minima», s'agacent les défenseurs de la cause. «Pourvu que les Marseillais ne connaissent pas nos dérives!» dit-on du côté du Conquet.

Montée en puissance d'intérêts particuliers, dérives liées aux dérogations accordées en matière d'urbanisme pour retaper bergeries, granges et cabanes de montagne, toutes résidences econdaires en puissance, les édiles aux pouvoirs renforcés sont soupçonnés d'être vulnérables aux pressions diverses. «Ne voulant fâcher personne, ils seront tentés d'adapter la réglementation pour que les contraintes de protection pèsent moins sur le développement de leurs territoires, dit-on au Syndicat national de l'environnement (SNE). Surtout s'ils président les parcs et ont une voix prépondérante dans le choix du directeur».

«Dans ce débat, le jeu des amendements parlementaires sera décisif. Avec le risque évident, sous la pression de députés préoccupés de leurs intérêts, de dénaturer, voire de démanteler les sites», renchérit André Etchelecou, président du comité scientifique du parc des Pyrénées. Procès d'intention? L'intéressé a toujours en tête les dix années d'affrontements autour de cette piste pour tracteurs qu'on voulait aménager, en vallée d'Aspe, à proximité des vallons d'Annès et de Bonaris, refuges du lagopède et du grand tétras. Ou cette station de ski de fond du col du Somport, annulée par le tribunal administratif mais pourtant équipée.

«Dire que les établissements qui gèrent les parcs sont d'abord la caisse de résonance d'intérêts particuliers est exagéré», conteste Joël Giraud, député apparenté PS des Hautes-Alpes, administrateur du parc des Ecrins. Question de perception sans doute - et de contexte local. «Ici, tous les élus ne sont pas intéressés par un fonctionnement optimal du parc, lâche un garde-moniteur du Mercantour. Ils le vivent comme un empêcheur d'équiper en rond.» Et puis il y a les précédents. «Les retouches successives apportées à la loi Montagne ou à celle sur le développement des territoires ruraux laissent des traces», commente la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (Frapna). Comme les récentes décisions concernant l'ours ou le loup. Rendez-vous donc dans quelques mois au Parlement.

Successeur de Serge Lepeltier au ministère de l'Ecologie et du Développement durable, Nelly Olin a inscrit le texte en procédure d'urgence, pour discussion à l'automne. Dans l'intervalle, elle entreprend aujourd'hui de renouer avec les associations les fils d'un dialogue interrompu. Inquiètes du manque de lisibilité d'un projet ayant donné lieu à sept moutures successives, elles aussi «s'escagassent» contre un possible dévoiement de pratiques jusque-là vertueuses. Et ce, alors même que chacun reconnaît leur réussite en matière de sauvegarde de la biodiversité et que Lepeltier lui-même évoquait à leur sujet «des cathédrales des temps modernes».

«Mais de quel édifice parlera-t-on si l'on démultiplie les situations d'exception au cœur ou en périphérie des parcs? s'interroge Jean-David Abel. Si la création d'un comité économique et social accentue la pression des intérêts locaux?» Pour Serge Urbano, vice-président de France nature environnement (FNE): «Trop de points fondamentaux restent flous, trop d'inconnues sont renvoyées à des décrets d'application. A la pointe dans le système de notation de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la France risque de régresser.» Au ministère, où l'on affirme vouloir à la fois renforcer les protections et élargir le réseau des parcs, la remarque agace.

Alors, menacés, ces espaces emblématiques, dans la Vanoise et ailleurs, du renouveau des bouquetins, de l'aigle royal ou du gypaète barbu? En danger, ces sites exceptionnels, plébiscités, des Cévennes à Port-Cros, arpentés chaque année par plus de 7 millions de visiteurs? Après quarante-cinq ans de pratique, une réflexion n'est sans doute pas inutile, d'autant qu'avec la décentralisation le contexte politique local a changé. C'était déjà le leitmotiv du rapport remis, il y a deux ans, par le député du Var Jean-Pierre Giran à Jean-Pierre Raffarin. Le parlementaire y préconisait notamment une plus grande implication des élus locaux dans les instances du parc. Le temps où leur création pouvait être imposée d'en haut, au grand dam des édiles du cru, est définitivement révolu. Finie l'époque du plan-Neige, des stations intégrées, lorsque le parc de la Vanoise s'opposait violemment à l'extension de la station de Val-Thorens et celui du Mercantour à la création de deux stations de sports d'hiver. Des combats qui ont laissé des traces.

«Aux Ecrins, nous avons tricoté le parc pour le rapprocher des populations, pour qu'elles se l'approprient. Cela n'exclut pas les divergences, mais on les traite autour de la table», souligne Christian Pichoud, président de ce parc depuis cinq ans. Reste que la nouvelle donne laisse planer incertitudes et craintes de voir ressurgir de vieux projets comme, en Vanoise, la liaison Val-Cenis-Termignon ou celle entre Val d'Isère et Bonneval. Vu leur fréquentation, leur environnement immédiat - cette zone périphérique dotée, demain, d'un plan d'aménagement auquel les communes pourront ou non souscrire - et leurs moyens (le budget de la Vanoise égale celui de l'office de tourisme de Val-d'Isère), les parcs ont l'habitude de vivre sous pression. Le risque est de voir ces tensions s'amplifier. Jusqu'à faire tomber des digues de protection qui ont fait leurs preuves?

A Marseille, on parle d'opportunité. Aux portes de l'agglomération phocéenne, les 5 500 hectares des Calanques - la moitié de la ville de Paris - en imposent. Au même titre que le cirque de Gavarnie dans les Pyrénées, la quarantaine de glaciers des Ecrins ou la vallée des Merveilles, dans le Mercantour. Massif calcaire, escarpé et buriné, aux reliefs vertigineux, le monument est incontournable et Guy Teissier, député UMP et maire de secteur à Marseille, voudrait l'inscrire définitivement dans le scénario des «parcs de deuxième génération» que prépare la réforme législative. Pour ses falaises, coiffées de pins, aux abrupts plongeant dans les abysses de la grande bleue. Pour ses plateaux, entrecoupés de vallons secs et encaissés, de crêtes, de criques et d'aiguilles. Pour ses 900 espèces végétales (soit le cinquième de l'inventaire français) ou son aigle de Bonelli, protégé, comme le martinet pâle. Pour son domaine marin ou sa grotte Cosquer, témoin du paléolithique supérieur - lorsque le niveau de la mer était 130 mètres plus bas qu'aujourd'hui.

Grandiose. Mais fragile. Un fabuleux jardin public que chacun, au nom des usages, s'approprie plus ou moins, qu'il soit «cabanonier», chasseur «à l'avant», friand de petit gibier, ou passionné d'escalade et de passages en tyrolienne. Moyennant quoi, sédentaires ou touristes venus par la terre, plaisanciers, plongeurs ou pêcheurs, arrivés par la mer, ils sont plus d'un million à arpenter chaque année le site.

Un espace en alerte rouge

Surfréquentation? «Depuis cinq ans, TGV et 35 heures aidant, elle s'est accentuée», juge Madeleine Barbier, secrétaire générale de l'Union calanques littoral (UCL). Saturation des mouillages, l'été, à Port-Miou et ailleurs, débarquements problématiques à En-Vau, mauvaise qualité des eaux de baignade, en juillet-août, embouteillages au col de Sormiou, le long d'une des routes du feu, stationnements pris d'assaut à la Gardiole et Callelongue: l'espace est en alerte rouge.

Rouge comme ces feux qui, épisodiquement, ravagent le massif (3 600 hectares brûlés en 1990). Rouge, aussi, comme les boues issues du traitement de la bauxite de Gardanne, immergées au large par 330 mètres de fond.

Cinq ans de concertation

Rouge, enfin, de la colère de ceux qui voient le rivage des criques «mousser» sous l'effet des effluents rejetés, avec les eaux usées de l'agglomération, par l'émissaire de Cortiou. «On a éliminé les macro-déchets, mais on se dépêtre mal des détergents», observe Renée Dubout, de l'UCL. Engagée depuis 1992 dans la protection du site, l'association ne laisse rien passer. De l'aménagement par l'Office national des forêts, sous couvert d'entretien, du chemin d'En-Vau - une soixantaine de pins abattus - à l'utilisation à des fins touristiques de la grotte de Capélan, en passant par ce débarcadère bétonné récemment découvert entre Sugiton et Pierres-Tombées. Détérioration des herbiers à posidonies, des tombants de gorgones, diminution des oiseaux nicheurs, décharges sauvages, braconnage sous-marin... le constat des scientifiques, sans appel, confirme tous ces grignotages, ces petits arrangements, facilités par l'absence d'un gestionnaire unique au pouvoir affirmé.

Si tout le monde s'accorde pour reconnaître que ce patrimoine est menacé (surtout par «les autres»), la manière de le préserver en respectant les habitudes de chacun est loin de faire l'objet d'un consensus. Proposée par le Comité de défense des sites naturels (Cosina), l'idée d'une réserve naturelle, strictement contrôlée, où prévaudraient les interdits, ne convainc guère. «Ce serait tout mettre sous cloche. Impossible aux portes de Marseille de “sanctuariser” un tel espace», fait valoir Jean-Louis Millo, le directeur du Groupement d'intérêt public (GIP) mis en place en 1999 pour concilier les points de vue et préfigurer un parc national. Après cinq ans de concertation, l'entité présidée par Guy Teissier affirme avoir fédéré les bonnes volontés autour de l'idée. «Une conversion tardive, observe François Labande, ancien président de l'association Mountain Wilderness, administrateur du parc des Ecrins. Si beaucoup se décident aujourd'hui pour cette formule de parc national, c'est faute de mieux plus que par conviction».

L'appellation ne fait pas, pour autant, l'unanimité. Une pétition contre circule. «La publicité autour du label Parc national nous attirerait encore plus de monde», résume Janine Pastré, gérante de la SCI Marine-Sormiou (128 cabanons répartis sur 14 hectares). Le mieux, en somme, engendrerait le pire. Mais Teissier n'en démord pas. «On peut adapter ici ce qui marche à Port-Cros ou aux Ecrins», fait valoir son entourage. CQFD: la structure parc national serait donc le seul recours. Surtout si elle est mise au goût du jour par le toilettage législatif annoncé - et décrié. Du coup, les militants «pro» parc de toujours se montrent plus circonspects et attendent de connaître les tenants et aboutissants du projet de loi. Le Gip annonce pour septembre un document d'intention, sorte d'état des lieux que l'ensemble des collectivités concernées devraient parapher. Il faudra ensuite définir un projet de territoire et réaliser une enquête publique. La «bataille des Calanques» ne fait que commencer.

D'autant que, discrète, la mairie de Marseille, qui contrôle 90% du territoire des Calanques, n'a pas encore révélé ses intentions. Cabanonier à ses heures, du côté de Sormiou, son premier magistrat, Jean-Claude Gaudin, n'a sûrement pas l'intention de se laisser déposséder.

Post-scriptum

La rumeur voudrait qu'un projet d'inscription du site des Calanques au patrimoine mondial de l'Unesco soit à l'étude. Sera-t-il écologiquement compatible avec le dossier piloté par Guy Teissier?

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Cancelli. Il cancello fra i ricchi e i poveri si trova in una citta' dell'Africa, che e' per ragioni storiche ancora sotto dominio europeo e si chiama Ceuta. Questo cancello, che e' alto e forte e sempre sorvegliato da custodi, e' il luogo piu' desiderato dell'Africa: i poveri, tuttavia, di solito ne girano al largo, cercando di aggirarne le guardie e di girargli attorno con gl'itinerari piu' lunghi e strani.

Una decina di giorni fa, tuttavia, e' successa una cosa strana. Decine di poveri si sono ammassati, dapprima quasi per caso e come oziosi, poi sempre piu' risentiti e decisi, ai piedi di questo cancello. I pochi son diventati massa compatta. Infine, quando qualcuno ha cominciato ad afferrare il cancello e a scuoterlo forte, un urlo s'e' levato da tutta la folla e tutti si sono spinti avanti. Allora i sorveglianti hanno sparato: non si sa se prima quelli europei o quelli africani (il cancello e' guardato da entrambi i lati). Non si sa, e non si sapra' mai, quanti siano stati i morti, trafitti mentre si arrampicavano o calpestati dalla folla. Ne' si sapra' mai nulla dei loro pensieri, delle loro vite, delle loro eventuali idee politiche (se, lusso estremo, ne hanno).

Passata l'emergenza, i poveri sopravvissuti sono tornati nelle loro bidonvilles e nei loro deserti, e i sorveglianti ai loro ordinari pattugliamenti. Cio' che e' successo, tuttavia, e' di una chiarezza estrema e, nel giro d'un mese, e' il secondo messaggio inequivocabile che noi qui in Occidente riceviamo. Il primo e' stato in Louisiana, coi poveri abbandonati a freddo a morire sotto l'uragano. Il secondo, in Europa. Pochissimi, fra i triclini virtuali di grandi fratelli, grandi politici, grandi giornalisti e grandi tutto il resto, hanno voglia (o ormai facolta') di ascoltarli. Ma ormai hanno un nome preciso, ed e' Titanic.

riccardoorioles@sanlibero.it

Ogni giorno in Iraq si allunga la lista delle vittime. Mentre scrivo questo articolo, la stampa tedesca ha annunciato l’assassinio di Fuad Ibrahim Mohammed, direttore dell’Istituto di Studi Tedeschi dell’Università di Baghdad, che negli ultimi due anni ha lavorato alla ricostruzione della biblioteca dell’Università, distrutta dai colpi dell’artiglieria durante l’ingresso in città degli americani, freddato mentre rientrava dal lavoro. Sono cose che non fanno più nemmeno notizia. Il costo in termini di vite umane della ricostruzione del patrimonio culturale iracheno è immenso e passa vergognosamente sotto silenzio dai media internazionali. È questa la premessa dalla quale devono partire i lettori che si avvicinano a The looting of the Iraq Museum, Baghdad, che racconta eventi ormai familiari, dando un’idea di quelle che saranno le conseguenze future. Con il museo ancora chiuso, questo volume ci accompagna in una visita immaginaria attraverso le sue sale e la storia della Mesopotamia. Le nostre guide sono un team di studiosi iracheni, italiani, americani e inglesi, la maggior parte dei quali lavorano in Iraq da decenni. Prendendo spunto da opere della collezione del museo, ci conducono dall’Età della Pietra ad Alessandro Magno, fermandosi qua e là per poter ammirare nel dettaglio i pezzi di maggior magnificenza. È una guida seria e puntuale di un museo che non possiamo visitare. Il percorso è talora interrotto da interessanti digressioni, supportate da superbo materiale fotografico, sui principali siti archeologici, islamici e ottomani, scritte da chi ha scavato personalmente in questi luoghi e può illustrarne al meglio l’importanza. Ma lo scopo principale di questo libro piacevole e di facile comprensione è la chiamata a un intervento concreto. La storia del saccheggio del museo è ormai tristemente nota. Non ci sono infatti dubbi e resta poco da aggiungere sulla perdita di migliaia di oggetti delle sue collezioni, specialmente sigilli. I danni consapevolmente inflitti dalle truppe americane e polacche al sito storico di Babilonia, scelto come base logistica, sono stati ampiamente pubblicizzati e condannati dalla comunità internazionale. Ma le fotografie aeree dei saccheggi che continuano a venir perpetrati in numerosi siti archeologici sconvolgeranno i lettori, così come il resoconto dei sistematici fallimenti da parte dell’esercito alleato di proteggerli, nonostante una specifica imposizione in questo senso da parte del diritto internazionale. Non potendo il Governo iracheno riuscire laddove fallisce la coalizione, la pratica del saccheggio è ormai diventata in molte aree una delle principali risorse economiche della popolazione. È realistico temere che questa distruzione continuerà ancora, per molti anni a venire, ed è probabile che la reale natura delle perdite non sarà mai quantificata. Una percentuale dei ricavi del libro verrà devoluta al Ministero iracheno per le Antichità e l’Eredità culturale. Ma tutti noi siamo tenuti a chiederci che cosa possiamo fare, perché la situazione è persino più grave di quella messa in evidenza nel libro. Focalizzando la sua attenzione sul Museo di Baghdad e sui principali siti del paese, non menziona le perdite delle biblioteche, la distruzione di gran parte degli archivi dell’Iraq ottomano o i danni subiti da città e villaggi che sono a tutt’oggi disabitati. Da quando si è insediato il nuovo Governo, il Museo ha aperto solo una mezza giornata: per una conferenza stampa sull’oro di Nimrud che, prudentemente nascosto dal personale del museo nei sotterranei della Banca Centrale, è miracolosamente sopravvissuto alla devastazione. E infatti è così, ma gli avori di questo tesoro sono stati seriamente compromessi quando il loro deposito improvvisato è stato allagato e sono ancora in attesa di restauro. Visti i danni subiti dalla rete elettrica, il museo è privo di illuminazione e aria condizionata, perciò il lavoro di conservazione è pressoché impossibile e l’inventario degli oggetti conservati nelle sale interrate è fuori discussione. In tali circostanze il museo non può fare praticamente nulla. Anche se il personale rischia ogni giorno la vita per recarsi al lavoro, una volta al museo non c’è nulla che possa fare. All’estero, i colleghi sono desiderosi di dare il loro contributo, e hanno già fatto qualcosa in passato, ma da quando gli stranieri sono diventati il bersaglio di rapimenti e attentati, è difficile immaginare che delle istituzioni permettano ai loro esperti di partire alla volta dell’Iraq. La collaborazione sui siti archeologici non è nemmeno presa in considerazione. Subito dopo l’invasione del paese, il Governo inglese si è impegnato a dare il suo contributo alla ricostruzione culturale dell’Iraq: sono stati organizzati corsi di formazione di specialisti iracheni in Inghilterra per migliorare le loro conoscenze in materia, e proprio adesso tre archeologi di Babilonia si trovano al British Museum, ma non è stato concertato nessun programma preciso di interventi. Quando questo articolo sarà pubblicato ci saranno nuovi governi sia a Londra che a Baghdad. Il nuovo Segretario di Stato per la Cultura inglese non dovrebbe lasciarsi sfuggire un’opportunità tanto preziosa. Il Governo inglese ha il dovere di dare il via a un piano di cooperazione, formazione e investimenti della durata di diversi anni, che deve partire da un programma di tirocinio dei colleghi iracheni in Inghilterra, preparando la situazione per il momento in cui ci sarà possibile offrire finalmente un aiuto concreto sul campo.

Non riesco a immaginare un compito più urgente di questo per il nuovo Segretario di Stato, né maggior buona volontà ed energia di quella dimostrata sull’argomento. Ma visto come stanno le cose, non succederà nulla se il Governo non farà la sua parte.

Per altri particolari sull'opera del British Museum a favore delle antichità dell'Iraq, si consulti il sito del Museo.

Una recensione al volume, qui citato, The looting of the Iraq Museum è apparsa sul Sunday Times (8 mag. 2005).

Titolo originale: Bird flu and 1918’s pandemic – Traduzione per Eddyburg di Fabrizio Bottini

Ci sono sia implicazioni terrificanti che risvolti positivi nell’annuncio della scorsa settimana che i gruppi di ricerca hanno decifrato la sequenza genetica della devastante influenza del 1918 e hanno sintetizzato il letale germe in un laboratorio ad alta sicurezza. L’impresa rappresenta un tour de force scientifico che offrirà importanti notizie sui modi migliori di rispondere all’influenza aviaria che circola ora in Asia, e che ha ucciso un grosso numero di uccelli e circa 60 persone in quattro paesi.

Le due più recenti pandemie di influenza, nel 1957 e 1968, furono causate da virus umani che avevano raccolto alcuni componenti di quelli dell’influenza degli uccelli. Ora emerge che il molto più letale virus del 1918, che uccise da 20 a 100 milioni di persone, fu probabilmente di origine aviaria, passato poi direttamente agli esseri umani. La mutazione genetica che lo consentì sta già iniziando ad apparire nell’attuale malattia degli uccelli, nota come H5N1. Ciò offre all’influenza di oggi due vie per scatenare la devastazione fra gli umani. Può mescolare alcuni dei suoi geni con l’influenza umana, come i virus del 1957 e del 1968, oppure mutare sé stessa per divenire facilmente trasmissibile tra gli uomini, come il virus del 1918.

Sinora, il virus degli uccelli raramente è saltato dai volatili agli umani, e raramente si è spostato da una persona all’altra. Ma potrebbe seguire il medesimo percorso evolutivo del virus 1918. Due funzionari della sanità USA affermano che il virus H5N1 ha acquisiti cinque delle dieci sequenze genetiche legate alla trasmissione umano-umano del 1918.

Questo non significa necessariamente che la catastrofe sia imminente. Nessuno sa quante probabilità ci siano che si verifichino ulteriori mutazioni, o quanto tempo occorrerà. Il virus aviario è stato in circolazione per decenni senza per questo trasformarsi in un mostro.

Le nuove scoperte offrono promettenti sviluppi per gli operatori sanitari che devono prepararsi ad una possibile pandemia. Gli scienziati saranno in grado di monitorare l’evoluzione del virus aviario e portare immediatamente assistenza medica in qualunque area dove appaia che il virus sia più trasmissibile. Saranno anche in grado di sviluppare cure e vaccini mirati agli obiettivi genetici più importanti, consentendo così di curare o addirittura prevenire l’influenza in modo più efficace.

Nessuno sa se il virus aviario ora sotto i riflettori diventerà una minaccia più grave per gli esseri umani. Ma un giorno o l’altro potrebbe arrivare una potenziale pandemia. Le nuove scoperte potranno aiutare a contenerla.

Nota: il testo originale di questo articolo del New York Times è ripreso dal sito dello International Herald Tribune (f.b.)

Non sono molti, in Italia, gli storici che si siano occupati di ambiente. E che abbiano raccontato le vicende dei fiumi, delle colline, delle pianure e delle paludi. E di come gli uomini se ne siano serviti, spesso correttamente, spesso abusandone. Con la storia delle risorse naturali si cimenta da tempo Piero Bevilacqua, professore di Storia contemporanea all'Università "La Sapienza" di Roma, che prova a ricostruire il nostro passato non limitandosi alle dinamiche dell'economia o alla vita sociale e politica, ma attribuendo dignità di soggetto storico alle forze ambientali. Non è difficile intendere quanto questa indagine torni comoda per capire cosa accade nel nostro paese ogni volta che un acquazzone si abbatte più irruento del solito. L'ultimo lavoro di Bevilacqua è appena uscito, si intitola Ambiente e risorse nel Mezzogiorno contemporaneo: è un volume curato insieme a Gabriella Corona e raccoglie studi di giovani ricercatori sulla legislazione forestale nei secoli scorsi, sull'idea di territorio in età giolittiana, sulla storia della biodiversità, della pesca, delle bonifiche e dei sismi (Donzelli, pagg. 329, lire 45.000). Di qualche anno fa è Tra natura e storia (ora ripubblicato sempre da Donzelli, pagg. 224, lire 35.000).

Professor Bevilacqua, al Nord e al Centro si continua a morire travolti da un'alluvione. Ma si può cominciare questa intervista ricordando che esattamente vent'anni fa un terremoto distruggeva l'Irpinia e parte della Basilicata. Morirono tremila persone. Abbiamo riflettuto a sufficienza su quella tragedia?

"No. Ma bisogna distinguere. La storiografia, generalmente insensibile alle questioni ambientali, ha raggiunto livelli di eccellenza nell'indagine su questi eventi. L'Istituto nazionale di geofisica di Bologna ha pubblicato un Catalogo dei forti terremoti in Italia dal 461 a.C. al 1990 di straordinario rilievo. Con la storia dei terremoti si realizza l'antico detto della historia magistra vitae".

In che senso?

"La memoria è la nostra geologia: apprendiamo da uno studio di Emanuela Guidoboni che negli ultimi cinquecento anni in Italia ci sono stati centosettantaquattro terremoti distruttivi, in media uno ogni tre, quattro anni. In Sicilia e in Calabria, le regioni più disastrate, la media è rispettivamente di uno ogni 17 e 19 anni: almeno una generazione di persone che vivono lì affronta una ricostruzione sismica".

Sono dati terribili.

"Non sono finiti. Nel secolo che si è chiuso sono morte 200.000 persone. E il costo dei sismi accaduti negli ultimi trent'anni ammonta a 180.000 miliardi di lire".

Lei parlava di historia magistra vitae. Non sembra che la comunità nazionale tenga conto di questi studi. O no?

"Purtroppo non ne fa buon uso. Siamo affetti, classe dirigente e semplici cittadini, da un abbaglio tecnologico, che ci fa perdere di vista un dato storico: la fragilità del nostro territorio. Implicitamente ci sentiamo sicuri, non ci sembra possibile che un paese che ha raggiunto simili livelli di benessere soccomba di fronte a un evento naturale".

Da dove deriva questa mitologia?

"Il sapere medio è povero di competenze geografiche e naturalistiche. Un uomo colto dell'Ottocento le maneggiava invece con dimestichezza: prenda il caso di Giustino Fortunato. Poi è prevalsa una certa vulgata idealistica. Nelle scuole la geografia è stata messa ai margini. Oggi una persona di buona cultura stenterebbe a riconoscere cinque, sei alberi fra i più frequenti del nostro paesaggio".

Stiamo negando un passato di grandi conoscenze. E' questo che vuol dire?

"Esattamente. L'Italia ha inaugurato la scienza idraulica moderna. Nel Nord del paese esistevano due grandi emergenze: la pianura Padana e la laguna veneta. La pianura padana è fra i più intricati sistemi idrografici del mondo. Dal Medioevo in poi tante fonti storiche segnalano la questione. E per secoli è proseguito lo sforzo affinché si rendesse agibile quella pianura. Nell'Ottocento gli idraulici sostenevano che il Po fosse frutto del lavoro umano, un fiume costruito, tanto imponenti erano stati i lavori per condurre in un unico argine la quantità di bracci in cui il corso si disperdeva. Carlo Cattaneo definisce il Po "un immenso deposito di fatiche". Nel XVII secolo fu attuata una gigantesca opera idraulica, rimasta senza pari: venne dirottata la foce del fiume per evitare che scaricasse materiali nella laguna veneta".

E arriviamo a Venezia. In un suo saggio di alcuni anni fa, Venezia e le acque, lei sosteneva che la legittimazione a governare la città dipendeva dalle capacità idrauliche della sua classe dirigente, che doveva dimostrarsi in grado di salvaguardare la laguna dall'interramento...

"In quel libro cercavo di raccontare la storia mirabile di un successo tecnico. Una grande opera fu anche la deviazione del fiume Brenta che, come il Po, alterava l'equilibrio della laguna scaricandovi le sue scorie. E a quella seguirono altre iniziative in diverse regioni. Basti ricordare la colmata della Val di Chiana, o il canale Cavour, costruito nell'Ottocento". Come si è arrivati al dissesto e alla noncuranza di oggi? "In seguito a tanti processi. In primo luogo la riduzione delle superfici agricole. Ancora nel 1951 ventisette milioni di ettari erano coltivati. Oggi sono quindici".

Ma il minore sfruttamento della terra non arreca anche vantaggi?

"No, se al posto dell'agricoltura subentra un insediamento cementizio, che impermeabilizza il terreno. Inoltre le trasformazioni nei metodi di coltivazione, pur necessarie per ricavare più reddito, possono provocare effetti negativi sulla tenuta del territorio".

Mi faccia un esempio.

"E' necessaria una premessa. Gli idraulici dell'Ottocento avevano capito che la dorsale appenninica andava incontro allo scivolamento di materiali disgregati dalle vette verso valle, all'erosione delle rocce. Questi eventi provocavano un colmamento delle zone costiere. Nei secoli passati, secondo molte fonti, i problemi erano attutiti dai contratti di mezzadria che imponevano ai contadini di restare nei fondi e di controllare i movimenti della terra e delle acque. Si costruivano i muri di sostegno, e se si sfaldavano si riparavano. Si deviavano i fiumi, si bonificavano le colline, indirizzando l'acqua piovana, si riempivano i fossi, si addolcivano le pendenze con le colmate. Buona parte del profilo collinare toscano è il prodotto di questa manutenzione".

E ora, invece, cosa accade?

"Prevale il lavoro meccanico, che insieme a tanti vantaggi ha provocato anche danni. Un trattore per arare un terreno va in direzione della massima pendenza. Scende e poi risale, agevolando i fenomeni franosi. Troppo spesso i vigneti sono sistemati in verticale. Un tempo, invece, o si costruivano i terrazzamenti oppure si procedeva "giro poggio", come si diceva, tagliando orizzontalmente e dolcemente la collina".

Ma è impossibile arrestare il processo di meccanizzazione.

"D'accordo. Ma resta il fatto che, storicamente, una delle cause dei fenomeni franosi che angustiano le zone appenniniche o le Prealpi è lo spopolamento delle colline interne. E le frane si abbattono sulle pianure inverosimilmente intasate sia dalle abitazioni che dagli stabilimenti industriali. Per non parlare delle costruzioni abusive, tirate su nelle golene o sui greti dei fiumi. E' difficile far tornare i contadini sulle alture, ma allora inventiamoci altri sistemi per non abbandonarle".

A cosa pensa?

"Dieci anni fa la Comunità europea ha varato un programma che si chiama "set aside" e consiste nel disincentivare le coltivazioni - tenga conto che i magazzini europei sono pieni di eccedenze - e nel favorire sui pendii le colture biologiche o la forestazione. Nei secoli scorsi, in particolare al Sud, le alluvioni sono state frenate dai boschi. In Calabria, prima dell'Unità, si procedette a una bonifica dei corsi alti dei fiumi che, raccontano molte memorie, erano pescosissimi e adesso sono ridotti a discariche. E' possibile che non si riesca a formare botanici, biologi, geologi? Nelle amministrazioni statali preunitarie figuravano molte più competenze di quante, in proporzione, ce ne siano oggi".

Lei accennava ai difetti della storiografia contemporanea. Vogliamo chiudere la conversazione su questo?

"Da noi prevale una formazione umanistica e solo umanistica. La storia politica è indispensabile, ci mancherebbe. Ma è possibile che non ci si spinga mai a dialogare con altri saperi, come quelli geografici o agronomici? Quando mi occupo di queste ricerche i miei interlocutori sono i geologi e gli urbanisti. Il mio libro Tra natura e storia non è stato né recensito né segnalato su nessuna rivista storica specializzata. In Germania o in Francia la situazione è diversa. Eppure noi siamo un paese molto più vulnerabile: io credo che nella mitologia popolare la salvaguardia secolare di Venezia possa avere lo stesso rilievo degli Orazi e Curiazi".

Già ricordati nell'editoriale di Rossana Rossanda sul manifesto di domenica scorsa, il terremoto di Lisbona del 1755 e il dibattito che suscitò fra i filosofi dell'illuminismo tornano alla mente in una sorta di associazione spontanea con la tragedia del sud-est asiatico di oggi. E più che i due eventi, a suscitare l'associazione è il loro impatto sull'immaginario dei contemporanei, allora e oggi. A ricostruire quello di allora fa da guida un libro uscito qualche mese fa a cura di Andrea Tagliapetra, Sulla catastrofe. L'illuminismo e la filosofia del disastro (Bruno Mondadori), che raccoglie e commenta gli scritti di Voltaire, Rousseau e Kant sull'evento e traccia alcune piste di riflessione non banali per l'oggi. Scrive Tagliapietra che allora non fu tanto l'entità, pur immensa, della tragedia a fare del terremoto di Lisbona un evento del pensiero oltre che della storia: altri e più terribili cataclismi (il terremoto di Lima del 1746, 20.000 morti, quelli di Qili e Pechino di pochi anni prima, 200.000, quello dei Caraibi del 1693, 60.000, nonché quello dello Huaxian nel `500, 800.000) non lo erano diventati. Fu piuttosto l'effetto di vicinanza a colpire la nascente opinione pubblica europea, amplificato dalla contemporanea espansione del sistema della stampa. Lisbona, che contava all'epoca 275.000 abitanti e govenava un impero già provato dalle guerre coloniali con l'Olanda ma ancora esteso su tre continenti, era la porta dell'Europa sull'oceano e sul Nuovo Mondo, e il suo crollo, puntualmente descritto e comunicato da gazzette e volantini, colpì al cuore l'immaginario dell'espansione e l'ottimismo della conquista. «Il terremoto fu percepito come un evento che, mentre suscitava antichissimi interrogativi sul male, su Dio, sulla natura, la giustizia, il destino dell'uomo, poneva al contempo la cultura europea sulla soglia di qualcosa di nuovo. Sorgeva un mondo in cui si discuterà sempre meno di peccato e di colpa, e sempre più di catastrofe e di rischio, si smetterà di risalire ogni volta alle logiche apocalittiche del diluvio universale e si lasceranno parlare i sistemi descrittivi e gli apparati empirici della geologia e delle scienze della terra». Evento di passaggio: dai piani di Dio alla responsabilità degli uomini. Gli scritti di Voltaire, Rousseau e Kant documentano questo passaggio. La morte dell'ottimismo del migliore dei mondi possibili, decretata da Voltaire nel Poema scritto per l'occasione e nel Candido. La risposta di Rousseau, con il dito puntato sulle colpe dei mortali («la natura non aveva affatto riunito in quel luogo 20.000 case di sei o sette piani») e la speranza spostata dai disegni divini alle possibilità rivoluzionarie umane. L'analisi di Kant, minutamente condotta sulle cause fisiche e geologiche del disastro. Il mondo è nelle mani di chi lo abita: questo si dice, e si impone, la coscienza europea di fronte a una catastrofe che segna l'inizio della modernità. E tuttavia, e contraddittoriamente, nello stesso momento il fantasma della catastrofe si installa nel cuore della modernità stessa: la possibilità permanente del disastro diventa l'altra faccia, il lato d'ombra, l'inconscio persecutorio e minaccioso della responsabilità rivendicata e dichiarata. La modernità nasce in questa tensione fra l'imminenza della catastrofe e le strategie della sua prevenzione e del suo contenimento.

E si rinnova e si ripete in questa stessa tensione, viene da dire di fronte ai dibattiti di oggi sull'apocalisse naturale asiatica, o dell'altro ieri sull'apocalisse politica dell'11 settembre (che non a caso suscitò anch'essa più di un riferimento all'«evento filosofico» del terremoto di Lisbona). Con la differenza che mentre nella nascente opinione pubblica europea dio lasciava il posto alla responsabilità umana, oggi il movimento è piuttosto l'inverso, e sotto varie maschere dio viene invocato a copertura delle responsabilità umane. Un altro segno del processo di decostruzione all'indietro della modernità a cui la post-modernità ci fa assistere. O forse il segno che né le maschere di dio né il totem della responsabilità bastano a fare i conti con la dimensione imperscrutabile della storia che è fatta di caso, accidente, incidente.

Titolo originale: The tsunami, one year later – Traduzione per Eddyburg di Fabrizio Bottini



NEW YORK – Un anno fa, quando molti di noi stavano trascorrendo il periodo delle vacanze con le famiglie, la terra tremò per otto terribili minuti, scatenando un’onda gigantesca che colpì 12 paesi dell’Oceano Indiano.

Nelle successive 24 ore, morirono più di 230.000 persone, 2 milioni furono i profughi, e migliaia di bambini restarono orfani. Lo tsunami devastò quasi 8.000 chilometri di coste, distrusse 3.500 chilometri di strade, spazzò via 430.000 abitazioni e danneggiò o distrusse oltre 100.000 imbarcazioni da pesca.

Subito dopo tsunami, feci un viaggio con l’ex Presidente George H.W. Bush attraverso la regione, per verificare l’efficacia del contributo americano alle vittime.

Poco dopo, fui nominato Inviato Speciale delle Nazioni Unite per la Ricostruzione dopo lo Tsunami, e da allora ho lavorato sia alle Nazioni Unite che in Indonesia, Sri Lanka, India, Maldive Thailandia, a sovrintendere il coordinamento e aumentare il ritmo dei lavori di ricostruzione, e risolvere specifici problemi in alcuni paesi.

Recentemente sono stato ad Aceh, Indonesia, e a Trincomalee nello Sri Lanka nord-orientale, dove ho incontrato sopravissuti che avevano perso tutto: i loro cari, il lavoro, la casa e la comunità. Mi hanno ricordato il dolore che tanti continuano a sopportare.

A Trincomalee, ho incontrato un ragazzo che aveva salvato il fratellino più giovane, ma era perseguitato dal ricordo del fratello maggiore, scivolatogli tra le dita mentre l’onda da un miliardo di tonnellate distruggeva la casa. Il ragazzo non ha mai più rivisto il fratello maggiore.

In entrambi i paesi, sono restato colpito dalla determinazione dei sopravvissuti a ricostruire le proprie vite nonostante le perdite inimmaginabili che hanno subito e le condizioni spesso disperate in cui vivono.

Sono anche stato incoraggiato, dalle molte significative realizzazioni degli ultimi 12 mesi: sono state prevenute le epidemie; molti bambini sono tornati a scuola; decine di migliaia di sopravvissuti ora lavorano e guadagnano di nuovo; è fornita assistenza costante per l’alimentazione; è disponibile online un sistema comune di verifica finanziaria; si prevede che la prossima estate sarà attivo un sistema di allarme regionale per gli tsunami.

Ma c’è ancora molto da fare. Soltanto ad Aceh e nella vicina Nias, ci sono oltre 100.000 persone che vivono ancora in condizioni inaccettabili e con accessi minimi ad occasioni di impiego.

Anche se le agenzie di soccorso attuano progetti per le abitazioni permanenti, ci sono ancora bisogni urgenti di fornire rifugi temporaneo durevoli, migliorare i centri di vita transitori e assistere le famiglie che ospitano le vittime.

Lo tsunami presenta una sfida critica alla comunità internazionale: continueremo nei soccorsi anche quando l’attenzione del mondo si sarà rivolta ad altre crisi? Cosa succederà domani, il giorno dopo l’anniversario? E nelle settimane e mesi che ci aspettano? Questo impegno richiederà anni, e dobbiamo onorarlo.

Ora più che mai, sono convinto che la ricostruzione debba essere guidata dall’impegno a “rifare meglio”: migliori case, scuole, centri sanitari, città più sicure ed economie più solide.

Le politiche per la ripresa devono includere principi base di buon governo, come la consultazione delle comunità locali per i piani di ricostruzione, gli obiettivi, la trasparenza, la verificabilità.

Nel 2006, mi concentrerò su tre priorità per essere sicuro di rifare meglio (ogni nazione ha un sufficiente impegno finanziario tranne le Maldive, che hanno bisogno di altri 100 milioni di dollari).

Per prima cosa, dobbiamo essere sicuri che il nostro sforzo, unico per la buona disponibilità di risorse si rivolto alla popolazione più vulnerabile: i più poveri tra i poveri, donne, bambini, migranti, minoranze etniche.

Dal Global Consortium on Tsunami Recovery, abbiamo fatto pressioni sui governi per assicurare una diffusa consultazione con le popolazioni locali e promozione di una politica che metta al di sopra di tutto l’eguaglianza nell’assistenza; abbiamo concordato una definizione ampia di popolazioni “colpite dallo tsunami” – a comprendere profughi o persone interessate dai conflitti in luoghi come lo Sri Lanka o Aceh – e abbiamo incoraggiato i governi a mettere in atto sistemi di verifica per le spese di assistenza possibili da consultare online.

Secondo,dobbiamo assicurarci che si facciano continui progressi in termini di riduzione del rischio nel 2006. Un sistema rapido di allerta per l’Oceano Indiano è un avanzamento benvenuto, ma rappresenta solo una parte della risposta.

Meno di un mese dopo che lo tsunami aveva colpito, 168 paesi si sono riuniti in Giappone e hanno concordato lo Hyogo Framework for Action, che fissa alcuni obiettivi strategici, priorità e azioni concrete da parte dei governi per ridurre gli effetti degli eventi calamitosi entro i prossimi dieci anni.

Ne fanno parte campagne di educazione nazionale perché le popolazioni riconoscano rapidamente i segnali di disastro incombente, una migliore pianificazione di uso del suolo per evitare investimenti in zone pericolose, regole comuni per un’edilizia più resistente e il ripristino di alcuni essenziali elementi di prevenzione ambientali come le mangrovie.

Queste innovazioni richiedono politiche e impegni per le risorse, tutte cose ancora da fare.

Terzo, non possiamo ignorare l’importanza della riconciliazione politica, della pace e del buon governo per il successo della ricostruzione.

Ad Aceh, lo tsunami ha obbligato i leaders politici a riconoscere che i problemi che alimentavano il conflitto nel paese erano meno urgenti di quanto invece univa la popolazione.

L’accordo di pace ha molto migliorato le prospettive di ricostruzione in Indonesia. La riconciliazione in Sri Lanka avrà risultati simili. In tutta la regione, le riforme politiche saranno una componente critica di una ricostruzione sostenibile.

Naturalmente, quest’anno ci sono stati altri disastri naturali oltre allo tsunami, e i loro strascichi dolorosi dimostrano la necessità di un maggiore coordinamento internazionale e cooperazione.

Il recente terremoto in Pakistan è un duro promemoria del bisogno di sostenere la creazione di un Global Emergency Fund che offra aiuti umanitari alle popolazioni e governi colpiti con risorse sufficienti ad iniziare il lavoro di salvataggio delle vite entro 72 ore da qualunque crisi.

Lo tsunami e quanto è successo dopo dimostrano sia la fragilità della vita umana, sia la forza e generosità dello spirito umano quando si lavora insieme per ricominciare.

Un anno fa, milioni di persone comuni in tutto il globo concorsero negli aiuti immediati alle comunità devastate dallo tsunami.

Ora la sfida collettiva è quella di finire il lavoro, lasciando comunità più sicure, pacifiche, forti. Non saremo soddisfatti finché questo lavoro non sarà concluso.

here English version

L'anno prossimo, il Dpef, Documento di programmazione economica e finanziaria, potrebbe essere corredato da un indicatore del prodotto interno lordo o Pil, in salsa ambientalista. Gli è stata anche trovata una sigla, «Pila», equivalente, appunto a Pil, in senso ambientale. Non è la questione trascurabile, la nominalistica perdita di tempo che sembra a prima vista, tanto che ieri alla camera dei deputati è stata illustrata una proposta di legge depositata da alcuni parlamentari e controfirmata da 100 di loro. Il Pil ambientale ha una lunga strada da percorrere, ma nasce sotto buoni auspici.

I due promotori sono deputati della sinistra ds, Valerio Calzolaio, già sottosegretario all'ambiente nella passata legislatura e Fabio Mussi, attualmente vicepresidente della camera e allora capogruppo. I due deputati hanno scritto una lettera a Romano Prodi per informarlo dell'iniziativa e sottolinearne i punti salienti, impegnando fin d'ora l'eventuale futuro governo ad agire per la costruzione del Pila. Un passo di questa lettera, la critica al Pil felicemente regnante è molto significativo (tanto che lo riportiamo in corsivo):

«Il Pil non sottrae il deprezzamento del capitale prodotto, il Pil non considera l'impoverimento del capitale naturale, il Pil indica alla pari cose buone e cattive, servizi utili e inutili purché prodotti e venduti, il Pil misura insieme e allo stesso modo prodotti che hanno effetti opposti e prodotti che si distruggono vicendevolmente (gli autoveicoli e gli effetti degli incidenti stradali, le mine e lo sminamento), il Pil misura come voce attiva il consumo delle risorse (anche quelle, tante, finite o in via di esaurimento), il Pil include le armi, il Pil trascura ogni servizio o transazione gratuiti, il Pil include le spese "difensive" (le spese per sanare gli effetti dell'inquinamento ad esempio), il Pil non valuta danni ed effetti di lungo periodo, il Pil non dice se il prodotto serve bisogni che sono anche diritti (cibo, medicine, vestiti) per chi non ne ha abbastanza. Se si abbatte una foresta aumenta il Pil...».

E' presto per dire come Prodi accoglierà la letta aperta di Mussi e Calzolaio. Se dirà «sono d'accordo» sarà meglio sospettare di lui, perché nella lettera - come prova il lungo passo che abbiamo trascritto - viene messo in dubbio, attraverso il Pil, tutto il consolidato sistema di interessi e valori, tutto l'inno alla crescita indifferenziata che ogni giorno viene riproposta. La critica al berlusconismo finora non ha mirato tanto alle scelte, quanto ai tempi, ai modi e alle priorità.

I 100 deputati, tutti del centro sinistra e rappresentanti tutti i partiti, da Acquarone dell'Udeur a Folena di Rifondazione, hanno mostrato di ritenere maturo il tempo per aprire una discussione sul principio stesso della macro economia.

Li rappresentavano ieri in una conferenza stampa i due promotori, Calzolaio e Mussi che hanno brevemente spiegato - stretti fra un voto di fiducia e l'altro - la tecnica con la quale procedere.

Nel primo tempo il massimo risultato ottenibile sarebbe quello di affiancare (diciamo: tra parentesi) alle temute cifre, ai sofferti spostamenti del Pil, di uno «zero virgola...» in più o in meno, il dato del Pilacalcolato dall'Istat. Mettendo a disposizione un indice sintetico dei costi ambientali affrontati, si informa e si incuriosisce il pubblico. E lo si spinge a scegliere, facendo conoscere il prezzo reale della crescita in termini di inquinamento, sottrazione delle risorse naturali irripetibili, spreco di acqua e di energia non rinnovabile; e viceversa, i valori del risparmio e dell'introduzione di energie rinnovabili. Ben presto Pila si libererà dalla parentesi.

Da parecchi anni il giro dell'Agosto è per me il giorno del rendiconto ecologico. Come sta la salute della Terra? Come andiamo con l'ambiente, con l'inquinamento atmosferico, con il clima, con l'esaurimento delle risorse? Va da sé che su tutto il fronte andiamo peggio. Va da sé perché non vogliamo né vedere né affrontare la realtà.

Sì, finalmente il protocollo di Kyoto è diventato operativo. Applaudo perché qualcosa è sempre meglio che nulla. Ma i rimedi di Kyoto sono largamente insufficienti. Eppure il Texano tossico, il presidente Bush, non solo continua a rifiutarli, ma si ingegna anche a sabotarli accordandosi con India, Cina e una manciata di altri Paesi su una cosiddetta «soluzione alternativa» (lo sviluppo di alte tecnologie pulite) che però non viene seriamente finanziata e che comunque non sarebbe alternativa ma complementare.

Sì, un'altra buona notizia è che la comunità scientifica è sempre più convinta e concorde nel denunziare la gravità della situazione e che, correlativamente, le voci dei lietopensanti che ci raccontano che tutto va bene sono sempre più fioche e sempre più contraddette da valanghe di dati, da valanghe di smentite.

Però, però. Tre anni fa i lietopensanti sono stati rassicurati dalle balordaggini di un certo Lomborg (sconfessato dai suoi stessi colleghi della «Commissione danese sulla disonestà scientifica»); e quest'anno fa già furore il romanzo Lo Stato di Paura di Crichton, la cui tesi è che il riscaldamento globale è l'invenzione di scienziati e giornalisti al servizio di interessi politici ed economici il cui proposito è di preservare «i vantaggi politici dell'Occidente e favorire il moderno imperialismo nei confronti dei Paesi in via di sviluppo». Questa è soltanto una tesi dogmatico-marxista rispolverata negli anni '70. Ma se un logoro vetero-marxismo viene rimesso a nuovo da un autore di thriller che sa vendere milioni di copie, allora «l'imbroglio anti-ecologico» riprende fiato.

Il guaio è che sul drammatico problema della «Terra che scoppia» (di sovrappopolazione) e che si autodistrugge, i media, gli strumenti di informazione di massa, non mobilitano l'opinione e non si impegnano più di tanto. Forse perché sono frenati da una colossale rete di interessi economici tutta progettata e proiettata nell'assurdo perseguimento di uno sviluppo illimitato, di una crescita infinita.

Comunque sia, il fatto dell'anno è che su questo cieco «sviluppismo» sta cadendo addosso una bella tegola. In questi giorni il costo del petrolio greggio si è avvicinato ai 70 dollari, e quindi al record massimo di un quarto di secolo fa di 80 dollari (costo ragguagliato a oggi) che produsse allora una grave crisi di stagflazione. Cosa succede? Il petrolio sta diventando scarso? Per il grande (ciarlatano) Lomborg non sarebbe possibile: lui ci assicura riserve per 5.000 anni. Ma anche i petrolieri ci rassicurano: abbiamo riserve per 50 anni (due zeri meno di Lomborg) e la stretta è colpa degli impianti di raffinazione. Ma a parte il fatto che 50 anni sono pochissimi, questa tranquillizzazione è un inganno. Nei prossimi venti anni la popolazione sarà ancora in aumento (quest'anno, saremo ancora 70-75 milioni in più), e si prevede che il fabbisogno energetico mondiale — con lo sviluppo dell'India e della Cina — crescerà del 50 per cento. Per questo rispetto siamo già allo stremo. Il campanello d'allarme è squillato dal 1980. E noi cosa abbiamo fatto e stiamo facendo? Ancora niente. Leggiamo e arricchiamo Crichton. Bravi, bravi.

Titolo originale: Livingstone promises green Olympics – Traduzione per Eddyburg di Fabrizio Bottini

Il sindaco di Londra, Ken Livingstone, oggi ha promesso che le Olimpiadi del 2012 saranno i giochi più orientati all’ambiente che si siano mai tenuti.

Presentando una bozza di linee guida da seguirsi nella realizzazione delle strutture olimpiche, Livingstone ha fissato una serie di ambiziosi obiettivi riguardo alla rigenerazione che l’evento porterà nella zona orientale di Londra.

Ha affermato che tra gli impegni dei contractors ci sarà molto più che non assicurare il completamento in tempo utile ed entro i limiti di bilancio delle opere previste.

”I Giochi di Londra dovranno essere i più sostenibili di tutti i tempi: lasciare un’eredità in termini di posti di lavoro stabili, abitazioni, miglioramenti ambientali per l’est di Londra, il resto della città e tutta la Gran Bretagna” ha detto.

Le linee guida si soffermano sul fatto che le strutture abbiano le migliori caratteristiche progettuali possibili. Verranno utilizzati i concorsi di architettura per scegliere i progettisti degli stadi e degli altri edifici principali del complesso di Stratford.

L’intero documento di intenti mira ad assicurare che le strutture olimpiche possano essere utilizzate anche dopo i giochi. Si afferma che le Olimpiadi non devono creare “ elefanti bianchi”.

Si ammette che la rigenerazione della città sede dei giochi non è conseguenza automatica del fatto di ospitarli. Letteralmente: “La storia delle scorse edizioni mostra chiaramente che questo risultato non si verifica come naturale effetto dei Giochi”.

Si afferma che gli organizzatori sono intenzionati a unire risultati ambientali come quelli dell’edizione di Sydney, ad una rigenerazione urbana come quella realizzata a Barcellona.

Secondo le proposte nuove regole, i potenziali contractors devono dimostrare il proprio impegno a rapporti di lavoro etici, o all’uso di materiali riciclati. Si ricorda anche che l’intero processo sarà sottoposto alle nuove norme sulla libertà di informazione.

Si suggerisce anche, che nel quadro dei posti di lavoro generati dai Giochi, si dia la precedenza ai residenti locali. Sarà sviluppato un programma di formazione professionale, per dare maggior possibilità di inserirsi ai vari livelli dell’offerta.

Livingstone ha aggiunto: “Una delle priorità dei prossimi setta anni sarà quella di assicurare a popolazione e imprese locali i massimi benefici”.

Il sindaco ha anche annunciato l’avvio di un progetto da 70 milioni di sterline per interrare le linee elettriche nell’area del Villaggio Olimpico.

Nota: il testo originale al sito del Guardian; di un certo interesse anche il discorso programmatico del Sindaco sulle Olimpiadi, di oltre due anni fa ; su Eddyburg vari articoli sull’argomento, come questo sul problema della trasparenza negli appalti (f.b.)

Titolo originale: Urban design: the issue explained – Traduzione per Eddyburg di Fabrizio Bottini

Della progettazione urbana [ urban design] quasi nessuno aveva sentito parlare, fino a dieci anni fa. Ora è considerata un aspetto centrale dell’iniziativa del governo per le città sostenibili: creazione di vitali quartieri popolari con buoni servizi pubblici e una specifica identità spaziale [ sense of place]. Ma restano parecchi dubbi su quanto la realtà possa corrispondere alla retorica.

La progettazione urbana, a cui talvolta ci si riferisce definendola “arte di costruire luoghi” coinvolge molte professioni, come architetti, urbanisti, paesaggisti, e anche ingegneri stradali. Si occupa dello spazio pubblico, degli interstizi fra gli edifici, e contemporaneamente anche dell’aspetto degli edifici stessi.

Uno dei suoi obiettivi principali è la pianificazione generale: una supervisione delle caratteristiche fisiche dei grandi spazi destinati per il futuro a urbanizzazione o trasformazione. I masterplans mostrano in che modo i nuovi interventi si adattino agli edifici esistenti e offrono una cornice alla progettazione di quelli nuovi nell’area.

La prestigiosa Urban Task Force, presieduta dall’architetto Lord Rogers, afferma nel suo rapporto del 1999 che le città britanniche sono “molto indietro” rispetto a quelle dell’Olanda, della Germania, della Scandinavia, in termini di qualità della vita urbana e dell’ambiente costruito.

Si afferma, nel rapporto, che un miglioramento delle forme di progetto è vitale per un “rinascimento urbano” che inverta la tendenza all’abbandono delle zone più interne e tuteli la campagna dall’insediamento diffuso.

Il governo ha risposto dando il proprio sostegno ufficiale allo urban design nel 2003, con la pubblicazione del piano Sustainable Communities del vice primo ministro John Prescott, e il suo impegno a costruire centinaia di migliaia di nuove abitazioni entro il 2016.

Si afferma: “Desideriamo vedere un cambiamento netto nella qualità della progettazione. Ad essa si deve affiancare e integrare un appropriato masterplanning per tutti i principali insediamenti”.

In molti dei suoi discorsi, Prescott ha anche auspicato ripetutamente una maggior quantità di edifici che possiedano quello che lui chiama “ fattore WOW”.

Questo auspicio ovviamente è molto sostenuto dall’ambiente degli architetti, ma molti di loro sottolineano come le politiche pubbliche stiano rendendo sempre più difficile realizzare una buona progettazione. La maggior parte degli edifici pubblici si realizzano tramite i progetti di iniziativa privata, che tendono ad emarginare architetti e architettura.

La qualità media di molte realizzazioni finanziate privatamente, in particolare gli ospedali, è stata criticata dall’osservatorio governativo della Commission for Architecture and the Built Environment.

C’è anche la preoccupazione che in Gran Bretagna non esistano le competenze per creare create nuovi quartieri ben progettati, soprattutto negli enti locali. Per affrontare il problema, è stata istituita una nuova “ academy for sustainable communities” a Leeds.

Si teme che la realizzazione di abitazioni di iniziativa pubblica sacrifichi la qualità per la quantità, come già accaduto nel boom edilizio degli anni ’60 e ‘70. Queste paure sono aumentate dalla volontà del governo di costruire case con sole 60.000 sterline.

Ma i ministri insistono sul fatto che si può ottenere qualità anche a basso costo. Nel tentativo di fissare standards migliori, hanno sostenuto i discussi criteri progettuali utilizzati a Poundbury, il villaggio finto del Principe Carlo, e a Seaside in Florida, lo sfondo del film satirico The Truman Show.

Questi criteri sono proposti dall’influente movimento del new urbanism, un gruppo anti- sprawl nato in America a difendere un tipo di vita urbana orientato alla pedonalità e alle zone centrali.

Ma molti, negli ambienti della progettazione, sostengono che questi criteri soffocano l’innovazione, e impongono uno stile.

Il gruppo coordinato da Lord Rogers afferma che entro il 2021 si spera l’Inghilterra possa “godere di una fama mondiale nel campo dell’innovazione nel progetto urbano sostenibile ad alta qualità”. Un obiettivo che pare piuttosto lontano, ma almeno è nato un dibattito, in Gran Bretagna, sulla progettazione urbana.

Nota: il testo originale al sito del Guardian (f.b.)

Titolo originale: Can Wi-Fi make it in Manhattan? – Traduzione di Fabrizio Bottini

Se Wi-Fi può farcela a New York, può farcela dappertutto.

Chi decide a New York City sta pensando parecchio all’uso della tecnologia Wi-Fi 802.11 o di altre, per dare accesso alla banda larga a circa 8 milioni di cittadini.

L’interesse di New York per la banda larga municipale arriva proprio quando le voci in città sullo Wi-Fi hanno raggiunto un punto di fibrillazione. Alte città come Filadelfia, New Orleans o San Francisco, si sono già incamminate sul percorso Wi-Fi, ma se New York costruirà una propria rete, sarà il più importante dispiegamento di Wi-Fi municipale del paese, forse del mondo.

”Non è un problema di se, ma di quando”, dice Craig Mathias, analista del Farpoint Group di Ashland, Massachusetts. “Tutte le grandi città avranno qualche tipo di accesso Wi-Fi sul proprio territorio. Diventerà una cosa che ci aspetta, come il servizio dell’acqua o del telefono. Ma il caso di New York è certamente una sfida dal punto di vista tecnologico. È possibile che non si riesca a portarlo in ogni angolo”.

Al momento New York è alle primissime fasi di definizione della propria strategia per la banda larga. Mentre città come Filadelfia, New Orleans o San Francisco stanno avanzando a pieno ritmo nei propri progetti, New York sta ancora cercando di istituire una commissione che studi il problema.

Lunedì la consigliera comunale Gale A. Brewer, presidente del comitato per le Tecnologie di Governo, ha tenuto un’audizione su una proposta di delibera per costituire una speciale commissione che informi il sindaco Michael Bloomberg e il consiglio su come la città possa realizzare un accesso a prezzi contenuti alla banda larga per i cittadini. Obiettivo della commissione sarà acquisire dati sulle varie opzioni tecnologiche disponibili e informare il pubblico. Il voto sulla proposta è fissato per il 21 dicembre.

”Più riunioni facciamo, meglio capiamo quanto sia complesso il problema” ha dichiarato la Brewer in un’intervista dopo l’incontro. “Il pubblico deve essere informato su quello che stiamo tentando di fare. E desidero proprio che ci chiedano di agire. Ma per farlo, devono conoscere il linguaggio della tecnologia, e l’unico modo per farlo è una discussione pubblica”.

Sino a questo momento, Bloomberg non ha sostenuto la nuova proposta, ma la Brewer afferma di contarci per il futuro.

Brewer e altri vedono nella Wi-Fi o in altre tecnologie per la banda larga – come WiMax lungo i cavi elettrici, o la concorrente DSL – un modo per stimolare lo sviluppo economico. Solo il 40% circa dei newyorkesi utilizza il servizio di banda larga, perché è troppo costoso, ha dichiarato nel corso dell’udienza.

Superare le divisioni digitali

Come successo a Filadelfia e a San Francisco, i consiglieri di New York vogliono che si realizzino sistemi in grado di superare le barriere digitali, in modo cha anche i residenti più poveri della città possano avere accesso ad una connessione internet ad alta velocità. Andrew Rasiej, imprenditore di nuove tecnologie e da lungo tempo consulente tecnologico per il comune e l’amministrazione statale, ha testimoniato di fronte al comitato, lunedì. Rasiej, già candidato a diventare avvocato cittadino di New York City nel 2005, sosteneva nella sua campagna come centrale l’idea di un accesso Wi-Fi su tutto il territorio. Anche se ha perso le elezioni, Raisiej pensa che la sua campagna abbia contribuito a portare alla ribalta politica di New York la questione Wi-Fi.

”Siamo nella medesima situazione in cui ci trovavamo nel 1934, quando il governo federale rese universale l’accesso al telefono” dice. “La banda larga è la cornetta dei nostri tempi. È da lungo tempo che la città deve istituire qualche tipo di comitato che si occupi della questione. E il tentativo di oggi è un primo positivo passo in avanti”.

I programmi urbani per la banda larga sono una questione all’ordine del giorno da un paio d’anni, e molti piccoli centri hanno cominciato a realizzare la propria rete di fibre ottiche per le abitazioni o di Wi-Fi. Ma i critici sostengono che le amministrazioni municipali non dovrebbero impegnarsi nella costruzione e gestione di una propria rete, specialmente se ciò significa usare il denaro dei contribuenti. Compagnie telefoniche e operatori del cavo in tutto il paese hanno efficacemente esercitato pressioni su alcuni stati perché si approvassero norme restrittive per questo tipo di reti.

Anche se lo stato di New York non h ain programma alcuno di questi provvedimenti, gli esperti a New York City dicono di essere consapevoli del problema.

”La cosa peggiore che può succedere alla città sarebbe tentare di costruire la rete e non riuscirci” sostiene Rasiej. “Farebbe arretrare l’intero movimento per lo Wi-Fi municipale”.

Molti consiglieri comunali affermano di essere contrari a spendere denaro per qualunque struttura di banda larga. Ma altri insistono che potrebbe giocare un ruolo importante nella creazione di un mercato più concorrenziale per i servizi connessi. Esperti di tecnologie e attivisti locali ritengono che la municipalità possa impegnarsi in una collaborazione pubblico-privato, così come pensata in altre città.

Ad esempio EarthLink, che ha vinto gli appalti a Philadelphia, Portland, Oregon, e Anaheim, California, sostiene il progetto per una rete municipale. Offrirebbe servizi ai residenti e banda larga alla città per usi municipali e di emergenza. La EarthLink prevede anche di offrire accesso a prezzi ridotti ad altri ISP [ Internet Service Provider], con più opportunità per gli utenti. Da parte loro, le città offrirebbero accesso ai propri spazi in modo tale che EarthLink possa installare i sistemi radio wireless.

San Francisco, che è ancora nella fase di esame delle varie offerte per la propria rete wireless, sta considerando un modello simile, dove ci sia una terza parte a costruire e gestire la rete.

Alcuni esperti di tecnologie temono che lasciando la questione della banda larga esclusivamente al settore privato si possa soffocare l’innovazione a New York City mettendo la città in una posizione di forte svantaggio per quanto riguarda l’attirare nuove attività.

”L’idea che il settore privato possa pensarci, semplicemente non funziona”, dice Bruce Bernstein, presidente della New York Software Industry Association, pure ascoltato dalla commissione. “Nessuno è sicuro che il progetto di Filadelfia funzionerà davvero. La EarthLink ha un programma di sviluppo sotto attacco. Ma i tentativi della città stanno già attirando imprese. Non prevedo un esodo di massa verso Filadelfia, ma New York potrebbe avere dei problemi se non facciamo niente”.

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Lo scandalo silenzio-assenso; ecco come si distrugge un Paese

Un nuovo intervento su l’Unità (del 10 marzo 2005) contro un provvedimento gravissimo. Che la sinistra comprenda gli erori che ha fatto e le direzioni di lavoro che ha incoraggiato quando è stata al governo?

Con la Super DIA, cioè con la Dichiarazione Inizio Attività molto estesa e col meccanismo del silenzio/assenso in caso di mancata o tardiva risposta degli organi tecnici di controllo e di tutela entro 30 giorni, il governo Berlusconi finirà per intaccare le fondamenta di parti essenziali dello Stato. «Possiamo prenderlo sul serio?», si era chiesto un grande esperto, un ex ministro, Sabino Cassese, sul Corriere della Sera. «Se dovessimo prenderlo sul serio, lo Stato avrebbe chiuso i battenti».

In effetti è in questione il valore stesso della legalità. Ora ne sembrano esclusi beni e paesaggi vincolati. Ma per tutti gli altri la svolta (nel buio) sarà davvero epocale. Non bastavano, e avanzavano, i vari condoni, le varie sanatorie?

«La primissima bozza del provvedimento» prevedeva - l'ha confermato ieri alla Camera il ministro Urbani - l'estensione della «semplificazione», col silenzio/assenso incorporato, al settore, delicatissimo, dei beni culturali e ambientali. Lo stesso ministro, riconoscendo che il vincolo è «perfettamente conforme alla migliore tradizione liberale di questo Paese», ha escluso, sulla base dei dati ricevuti dagli uffici, che la cura Berlusconi-Baccini possa estendersi al patrimonio culturale e al paesaggio. «Queste sono le considerazioni che ribadirò al prossimo consiglio dei ministri». Parole tranquillizzanti. Bisognerà vedere in quale conto verranno tenute al tavolo del governo. Anche ai vari condoni Urbani disse di no. Senza essere, malauguratamente, ascoltato.

Che cosa verrà approvato. Del provvedimento di "semplificazione" sono girate almeno tre versioni. Dovrebbe trattarsi di un decreto-legge, quindi subito esecutivo, senza tanti dibattiti preventivi, inserito nelle misure sull'incremento della competitività.

Quando verrà approvato. C'è chi dice al prossimo consiglio dei ministri, ma non è certo. Allora quando? Quando le forze di governo troveranno una non facile intesa politica. Se si tratterà di disegno di legge, i tempi, ovviamente, si allungheranno.

Carta di riserva. In ogni caso, il governo ha presentato una carta di riserva: alla Commissione Affari Costituzionali del Senato, da metà novembre, è in discussione un emendamento di «semplificazione» che prevede forme di autocertificazione in tutti i campi, escludendo difesa, pubblica sicurezza, salute, immigrazione, giustizia Fino a ieri vi erano inclusi pure i beni culturali e ambientali vincolati. Con 30 giorni per dire un sì o un no. Altrimenti il silenzio-assenso, cioè mano libera alle speculazioni e alle manomissioni più disastrose. Anche sui lavori del Senato bisogna quindi vigilare molto attentamente. Come chiede, allarmato, il senatore Sauro Turroni.

Beni culturali. Esclusa, stando ad Urbani, l'estensione della Super DIA ad immobili e ambienti vincolati, rimangono taluni dubbi. L'articolo 5 - secondo la lettura fatta da «Patrimonio SOS» che ha promosso con Italia Nostra, Wwf, FAI, ecc. un vibrante appello di protesta - conferisce al Commissario straordinario preposto a progetti strategici poteri altrettanto straordinari, senza alcun bisogno di convocare Conferenze di servizi con le Soprintendenze. Mano libera quindi, totalmente? In un altro articolo, il controllo doganale viene «semplificato» anche per i beni culturali. Misura gravissima: il traffico clandestino di opere d'arte e soprattutto di preziosi reperti archeologici in partenza dall'Italia è fiorentissimo, anche se sono ormai tanti i recuperi operati da Carabinieri e Finanza. Allentando però le maglie, «tombaroli» e mercanti ne trarranno vantaggi. Verrà cancellato o rimarrà?

Cosa succede al Ministero. La presa di distanza, piuttosto netta stavolta, di Giuliano Urbani dallo smantellamento dei vincoli su beni culturali e ambientali (la prima legge sul paesaggio reca la firma del massimo filosofo liberale del '900, Benedetto Croce) ha suscitato echi positivi. Si attende però il consiglio dei ministri.

Un j’accuse. Ieri è stato tuttavia reso pubblico un autentico j'accuse contenuto nella lettera inviata a Urbani da Libero Rossi, segretario della Cgil Funzione pubblica-Beni culturali. In essa si sottolineano autentici «buchi neri» come: a) la mutilazione del Nuovo Codice «dei suoi contenuti più interessanti e più rigorosi» attraverso la condonabilità degli abusi paesaggistici; b) il «salto nel buio» della riforma del Ministero, con Direzioni regionali istituite con personale rastrellato da Soprintendenze di settore già carenti di tecnici e quindi ulteriormente indebolite nel loro ruolo fin qui essenziale sul territorio; c) una politica molto sbilanciata a favore dell'imprenditoria privata, «finalizzata a togliere all'Istituzione Pubblica il proprio ruolo centrale nel sistema della tutela e conservazione»; d) la riduzione drastica degli investimenti programmati dal Ministero, vicina al 70 per cento nel settore dei beni architettonici e paesistici (il più minacciato); e) in quattro anni, nessun aumento né aggiornamento della (scarsa) dotazione di mezzi («un qualsiasi ufficio comunale di un piccolo paese è più dotato di mezzi di una grande Soprintendenza»)... Probabilmente il Bel Paese - quello già protetto da vincoli - scamperà allo smantellamento dei controlli pubblici preventivi. Ma, come si vede, la tutela si è già tanto indebolita dal 2001 ad oggi. Come non era mai successo. Una svolta negativa epocale.

Un mostro di 318 articoli e centinaia di pagine è ap­prodato nel Consiglio dei ministri. E potrebbe stravolgere larga parte della legislazione am­bientale italiana. In pochi minuti Berlusconi e sodali hanno messo la firma e il testo ha iniziato a far danni istituzionali. Ora devono avere il parere (non vincolante) della conferenza unificata con Regioni e Comuni; sì sono inven­tati un termine di venti giorni (immotivato e irricevibile). Poi devono avere il parere a maggio­ranza di centrodestra delle com­missioni parlamentari; deputati e senatori non emendano né vota­no le singole norme, sono vinco­lati ad un'opinione in soli 30 giorni. Poi un nuovo Consiglio dei ministri potrebbe emanare il decreto definitivo, diciamo a me­tà gennaio. Speriamo che non ac­cada, che non si arrivi. Ho cercato di seguire la vicenda passo passo, dedicandovi la ru­brica una decina di volte in questi quattro anni. Berlusconi e Mat­teoli avevano chiesto nel 2001 una delega a riscrivere tutto, ot­tenendola all'inizio del 2005, do­po aver scelto l'inattività, nell'at­tesa. Sono stati autorizzati a pre­disporre schemi di riordino di sette materie con l'ausilio di una commissione nominata discre­zionalmente dal ministro. La commissione è stata costretta a lavorare poco e male, amici del ministero lo hanno fatto al suo posto. Hanno preparato cinque schemi con decine di allegati, con discutibili abbinamenti e un clamoroso immotivato vuoto che riguarda le aree protette. Il Parla­mento, mentre attendeva senza notizie, ha chiesto di esaminarli uno per volta, una volta arrivati. Allora li hanno cuciti insieme, così, per ragioni di opportunismo politico. Potremmo trovarci con un'unica legge di centinaia di articoli che, però, non è un testo unico (ad esempio, restano fuori energia, rumore, parchi), non è un rior­dino (nelle materie affrontate restano in vigore altri testi), non è un coordinamento (mancano definizioni univoche e ordinate, si copiano norme già in vigore, vi sono innumerevoli disposizioni di dettaglio), non è un'integrazione coerente (qui si centralizza là si decentra, qui si liberalizza là si statalizza, ovunque si rinvia ad ulteriori attuazioni governative), non è un impegno di organi­che politiche concrete (ovvia­mente mancano disposizioni fi­nanziarie). In breve, sarebbe una controriforma in contrasto con l'Europa, capace solo di aggiungere confusione, lasciare nell'in­certezza per anni ogni privato e ogni amministrazione, incremen­tare conflitti amministrativi e giudiziari. Giunte e parlamentari non sono in grado di bloccarla; intanto possono denunciare il ri­schio e condizionare il percorso. Innanzitutto Regioni e Comuni: non ci sono le condizioni minime per un esame serio di un "mo­stro" che espropria competenze e travolge centinaia di leggi, enti, controlli regionali. È utile pre­sentare una piattaforma-appello di richieste al governo sul calen­dario e nel merito della delega, non limitandosi al parere negati­vo. Lo stesso Parlamento dovreb­be essere investito degli evidenti elementi di incostituzionalità: la delega è stata approvata non nel merito ma con la richiesta di fi­ducia; lo schema di decreto unico viene esaminato durante la ses­sione finanziaria, in pochi giorni utili, su un testo che non rispetta i principi della delega stessa. Le presidenze delle assemblee par­lamentari non hanno nulla da di­chiarare? Come può essere al più presto coinvolta la Corte costitu­zionale? I parlamentari della maggioranza (come tutti a fine mandato) possono anteporre un qualche senso dello Stato o, al­meno, suggerire un percorso le­gislativo che coinvolga formal­mente i parlamentari della mag­gioranza e dell'opposizione nella prossima legislatura? Possibile che si debba solo "salvarsi" con i due anni di verifica previsti dalla stessa legge delega, accettando un lungo periodo di indetermina­tezza di norme e politiche? E gli stessi vertici dell'Unione colgo­no la gravità della situazione? Verrà promossa una manifesta­zione a metà dicembre contro le nere cronache ambientali del go­verno Berlusconi, per lo sviluppo sostenibile?

All'attacco sistematico verso l'insieme delle conquiste sociali e dei diritti portato dalla maggioranza in nome di un liberismo selvaggio non poteva mancare l'aggressione al pilastro su cui si è retto finora il governo delle città. La legislazione consolidata era infatti basata sulla prevalenza degli interessi pubblici su quelli privati: un concetto scontato dal tempo degli Stati liberali che deve però apparire al governo in carica come un'intollerabile provocazione.

Nell'ultimo scorcio del 2003 la competente Commissione della Camera dei deputati ha iniziato a discutere la riforma del governo del territorio che nella precedente legislatura non era stata portata a conclusione dai governi ulivisti. C'è da rimpiangere l'equilibrata proposta allora redatta di fronte al testo di maggioranza steso dall'on. Lupi. Questi, negli anni Ottanta, aveva svolto l'importante ruolo di assessore all'urbanistica del Comune di Milano: proprio in quegli anni "da bere" prende corpo la nuova urbanistica milanese che si basa, come noto, sulla contrattazione tra proprietà fondiaria e l'organo esecutivo comunale. Il metodo dell'urbanistica, la partecipazione dei cittadini, la faticosa ricerca degli interessi collettivi è un inutile impaccio da cancellare senza scrupoli.

Da una tale esperienza non poteva nascere nulla di buono, ovviamente. Vediamo alcune "perle" della citata proposta di legge. All'articolo 3 viene introdotto il concetto di "soggetti interessati": nell'attribuire alle amministrazioni pubbliche la responsabilità della pianificazione, si dice però che questa funzione deve essere svolta "sentiti i soggetti interessati" e ai quali - si noti bene - " va riconosciuto comunque il diritto di partecipazione al procedimento di formazione degli atti". Non si tratta come potrebbe apparire dell'universalità dei cittadini, e cioè di coloro che vivono le contraddizioni e le disfunzioni urbane. Niente affatto, nella relazione di accompagnamento si specifica infatti che si sta parlando "dell'operatore privato" equiparato alla pubblica amministrazione nei doveri verso "il cittadino e la persona". E' dunque l'impresa privata insieme al potere democratico ad assumere il ruolo di attore delle trasformazioni urbane! Un'aberrazione che rappresenta una devastante innovazione nella prassi legislativa del paese.

Di fronte a questa involuzione del concetto stesso di democrazia una parte dello schieramento progressista sta cercando di costruire un argine e ha formulato varie proposte alternative nella stessa Commissione parlamentare. Del resto, di fronte all'apparire di questa nuova filosofia nel governo della città di Milano, la sinistra ebbe la forza di contrapporre un modello alternativo, basato sulla prevalenza dell'interesse pubblico e sul metodo dell'urbanistica. Si affermò in particolare che l'urbanistica contrattata era una regalo alla rendita speculativa fondiaria mentre penalizzava il mondo delle imprese edilizie. Una precisa scelta di campo a favore della proprietà parassitaria che non trova riscontro negli altri paesi europei.

Il grave rischio che si sta correndo in questo frangente è che una parte dello schieramento ulivista si è associato a tale devastante proposta: nel mese di dicembre, infatti, l'on. Lupi ha presentato un testo coordinato con quello presentato da un deputato della Margherita, l'on. Mantini. Ma l'apparentemente inarrestabile cupio dissolvi di una parte del pensiero progressista non finisce qui. Tutto l'Istituto nazionale di Urbanistica, come un sol uomo, ha affermato a più riprese che il testo proposto da Forza Italia è una buona base per poter approvare celermente la nuova legge. Il suo presidente onorario, Giuseppe Campos Venuti, peraltro, oltre a ribadire l'attenzione verso quel testo, ha paradossalmente speso molte argomentazioni nel denigrare e tentare di demolire la proposta dei Ds dell'on. Sandri. In verità sfugge come la sinistra possa accettare una discussione che parte sulla restrizione dei diritti di tutti i cittadini. Più in generale, peraltro, non si comprende come si possa discutere con una maggioranza di governo che ha approvato il terzo condono edilizio e sta svendendo il patrimonio storico e artistico del paese.

La vicenda della nuova legge sul governo del territorio, dunque, rientra nel più generale attacco verso le conquiste del mondo del lavoro, nella volontà sistematica di smantellare lo stato sociale - dalla scuola alla sanità - che garantivano quanto meno la possibilità di accesso ai servizi. E la ripresa della discussione a gennaio del 2004 rappresenta una questione centrale su cui si può ricostruire un profilo dello schieramento progressista.

Gli «energumeni del cemento armato»: Vezio De Lucia rispolvera l’espressione che Antonio Cederna usava nelle sue prime battaglie per il Bel Paese, tra gli anni Cinquanta e Sessanta, per definire coloro i cui interessi, sostiene, stanno di nuovo trionfando in questo 2005. Classe 1938, «da sempre», sono le sue parole, impegnato con Italia Nostra, De Lucia - l’«urbanista militante», definiamolo così, direttore generale dell’Urbanistica del ministero dei Lavori pubblici fin quando, essendo troppo scomodo, non fu destituito dal ministro dc Giovanni Prandini, poi storico assessore a Napoli con la prima giunta Bassolino, autore di una messe di saggi che, si è soliti dire, hanno spiegato l’urbanistica a chi urbanista non era - dalla Sala dello Stenditoio del complesso del San Michele lancia un appello. L’associazione celebra con un convegno il primo mezzo secolo di vita e qui circola questo documento contro la legge di riforma del territorio che, in esame all’VIII Commissione della Camera, è prossima ad andare in aula. Un appello che Italia Nostra sottopone alle firme dei cittadini. Ma i cui interlocutori politici sono da un lato i sindaci (i primi, spiega De Lucia, a essere spossessati dei loro poteri in materia urbanistica, se la legge passa); dall’altro però i partiti e la stampa di opposizione, colpevoli - giudica - di un interesse tiepido o nullo nei confronti della materia. La domanda sottesa è: per ignoranza o sostanziale concordia, su questo tema, col centrodestra? In vista delle elezioni, perora l’appello, i partiti dovrebbero chiarire come la pensano e cosa fanno «su un argomento così rilevante per il futuro del paese, le condizioni di vita dei suoi abitanti, la sorte stessa della democrazia».

De Lucia, il cinquantenario di Italia Nostra cade in un anno particolarmente sciagurato, quanto alle tematiche che l’associazione ha a cuore: il 2004 ha visto il ciclone Urbani sui beni culturali, il condono edilizio e il decreto delegato per la tutela ambientale; il 2005 nasce con la rimozione di Adriano La Regina dalla soprintendenza archeologica di Roma. Per vederla più rosea, diciamo «lunga vita a Italia Nostra»: di associazioni, come la vostra, che si battono per la tutela, ce n’è più che mai bisogno. La riforma del governo del territorio in esame a Montecitorio aggrava o migliora la situazione?

«Si va di male in peggio. La “legge Lupi” così viene chiamata perché l’estensore ne è Maurizio Lupi, deputato di Forza Italia, già assessore all’urbanistica al Comune di Milano e inventore di quello che io chiamo “rito ambrosiano”, ovvero l’urbanistica contrattata. Un’urbanistica che non vede più l’esclusiva competenza, in materia di decisioni, del potere pubblico, ma dove il pubblico contratta con gli interessi immobiliari».

E nel capoluogo lombardo il «rito ambrosiano» ha già prodotto danni?

«Milano è una città dove il rapporto classico tra piano regolatore e attività edilizia privata si è capovolto: sono i progetti edilizi, una volta approvati, a dettare il piano regolatore».Esportato su scala nazionale il «modello Lupi» dunque, è la sua tesi, produrrà sconquassi: quali?

«Vado in ordine di gravità. Primo: la legge cancella gli standard urbanistici. Cioè quei vincoli che sono stati conquistati grazie alle grandi battaglie degli anni Sessanta per migliori condizioni di vita sul territorio. Il decreto del 1968 garantiva una sorta di “diritto alla città”, espresso sotto forma di superfici minime assicurate a ogni cittadino italiano per ciò che concerneva i servizi essenziali».

A quanti metri quadri di servizi abbiamo diritto in quanto cittadini? Quanti ne stiamo per perdere?

«Nove metri quadrati di verde pubblico di quartiere e quindici metri quadrati su scala territoriale, due metri quadrati e mezzo di parcheggio, poi l’istruzione e altre attrezzature».

E invece, lo scenario futuro che cosa prefigura?

«Siamo al secondo punto: le scelte in materia di uso del territorio non saranno più di esclusiva competenza del potere pubblico, ma deriveranno da “accordi negoziali con i soggetti interessati”. E gli “interessati” non sono la totalità dei cittadini, ma i portatori di interessi economici».I palazzinari?

«Sì, i palazzinari. Terzo punto: la tutela dei beni culturali e del paesaggio viene scorporata dalla disciplina urbanistica, non fa più parte della materia. E allora ricordiamo che alcuni dei grandi risultati ottenuti, anche da Italia Nostra, per esempio a Roma la tutela di duemila ettari dell’Appia Antica, già lottizzata ma restituita a esclusivo uso pubblico col piano regolatore del 1965; la salvezza delle colline di Firenze, Bologna, Bergamo, Napoli; il grande parco, milleduecento ettari, delle Mura di Ferrara: a Roma anche Tormarancia, lottizzata e salvata, invece, col suo valore archeologico e paesaggistico: sono realtà che, con questo nuovo regime, non ci sarebbero».

Ma la trattativa coi palazzinari, in sede di piano regolatore, non è un compromesso necessario? Questa legge non ha il merito di rendere trasparente quello che finora avveniva sottobanco?

«Io dico che le pagine più belle dell’urbanistica del dopoguerra sono state scritte con assoluta limpidezza. Gli esempi fatti prima senza quella limpidezza non ci sarebbero. Mentre da domani saremo “costretti” a contrattare con la proprietà fondiaria».

Un altro urbanista, Paolo Berdini, in un articolo su Aprile di gennaio sostiene che le radici di ciò che avviene oggi - il trionfo di una visione neoliberista che, scrive, rende «le città puro fattore di mercato lasciato al libero arbitrio della rendita fondiaria e immobiliare» - sono in epoche più lontane. A inizio anni Novanta. Ad allora va fatto risalire l’inizio di un processo che abbatte quello che possiamo chiamare il Welfare urbanistico. E che interessa i cittadini in modo primario: un processo che ha fatto lievitare in modo astronomico i costi delle case nelle aeree metropolitane; che, per questo motivo, ha portato tra il ‘91 e il 2001 un milione di italiani ad abbandonare le città; mentre l’imprenditoria immobiliare guadagnava da pazzi, se - questo è l’esempio che Berdini porta - a fine 2004 una cordata di immobiliaristi guidati da Francesco Paolo Caltagirone sono riusciti ad acquistare la Banca Nazionale del Lavoro, uno dei maggiori istituti di credito. E se, aggiungiamo noi, oggi tra gli investitori più dinamici nel mondo dei media, dei giornali, ci sono proprio loro, i «palazzinari».

De Lucia concorda con quest’analisi del suo collega Berdini?

«Certo. Se la proprietà immobiliare si sottrae al rischio dell’autonoma determinazione del potere pubblico cosa succede? Che si valorizza in modo vertiginoso».

C’è la Matera dei Sassi e c’è la Matera nuova. Questa si espande in larghezza, ma soprattutto in altezza, accatastando pezzi su pezzi in modo sconclusionato, consumando terreno e aria, sfidando i dislivelli e imponendosi a chi arriva da fuori, dalla statale che attraversa i campi di ulivi e di quercioli della Murgia, con uno spettacolo vertiginoso. E contro un paravento di cemento va a sbattere lo sguardo di chi aveva letto che Matera era diversa da molte città del Mezzogiorno, divorate dalla speculazione. Qui aveva lavorato Adriano Olivetti. Poi, muovendosi nella sua scia, alcuni architetti hanno studiato come risanare i Sassi e come cucire le due parti della città, quella moderna e quella antica, con le caverne trogloditiche e le case costruite con il tufo cavato dalla roccia calcarenitica - senza che la prima tracimasse nella seconda e senza che questa si ritirasse in una riserva, diventando un museo a cielo aperto.

Molte speranze sono nate allora e poi si sono esaurite. Ora la città nuova cresce senza regole e sui Sassi incombono alcune vistose manipolazioni. La denuncia vibra dalle pagine di un numero speciale della rivista Basilicata, un periodico che ha cinquant’anni di vita e padri illustri (lo stesso Olivetti, gli azionisti, Guido Dorso, Carlo Levi, Tommaso Fiore, Manlio Rossi-Doria), ma che ora esce con cadenza irregolare. E diretto da Leonardo Sacco, ottantadue anni spesi quasi tutti studiando, lavorando in case editrici, inventando giornali e facendo opposizione ai fascisti, ai democristiani di Emilio Colombo e ora a un centrosinistra che nella regione supera il sessanta per cento, a Matera il settanta.

La prima tappa nei Sassi minacciati è lungo i suoi bordi, dove un tempo sorgeva un mulino che negli anni Cinquanta venne ampliato con una torre. Serviva più spazio, si disse, servivano posti di lavoro. Il proprietario era il sindaco di Matera e anche se i Sassi ne uscivano deturpati, in quegli anni pochi si preoccupavano dell’integrità di quelle costruzioni che anzi venivano abbandonate perché, si diceva, erano indegne come abitazioni. Passarono i decenni e un giorno il mulino chiuse. Era l’occasione per demolire la torre e ripristinare l’integrità paesaggistica. E infatti nei primi anni Novanta i redattori di una variante al piano regolatore avevano previsto di buttarla giù. Ma una commissione regionale ai beni ambientali sancì che quella torre aveva «carattere storico», venendo così incontro ai desideri della nuova proprietà che al posto del mulino voleva farci appartamenti e altre residenze. La torre la stanno ultimando in queste settimane, l’edificio è ancora avvolto dalle impalcature, e con la sua mole e le finestre a strapiombo continuerà a opprimere i Sassi.

I Sassi occupano un’area di trenta ettari. Si distendono lungo il fianco di una rupe che scende verso il torrente Gravina. A sinistra è il Sasso Barisano, che guarda verso Bari, a destra il Caveoso. Non sono solo caverne. La costruzione dei Sassi iniziò alla fine del Cinquecento, quando sempre più numerose le case presero a disporsi come un collare intorno alla Chiesa Madre, costruita nel 1270. E un paesaggio aspro, un anfiteatro che sembra uscire dal ventre della terra. Pier Paolo Pasolini lo scelse per girarvi il Vangelo secondo Matteo, Mel Gibson per ambientarvi La Passione. Per secoli ha custodito la vita, il lavoro, i culti dei materani. Una strada sinuosa lo attraversa, tocca il limite basso del Gravina e poi torna a inerpicarsi. Dopo una curva sbuca davanti alla chiesa cinquecentesca di Sant’Agostino. Nel convento che è annesso ha sede la Soprintendenza ai beni architettonici e ambientali e proprio davanti agli uffici c’era un grande giardino con alcuni filari di cipressi secolari. C’era: al suo posto ci sono grandi buche e montagne di terra rimossa e tutto intorno corre la recinzione di un cantiere. Cos’è successo lo spiega Raffaele Giura Longo, storico dell’età moderna all’Università di Bari, per tre legislature prima deputato e poi senatore come indipendente nel Pci: «La Soprintendenza, alla quale spetta la tutela dei Sassi, ha pensato bene di costruirsi un parcheggio per non so quanti posti, senza neanche consultare il Comune. Ha avviato i lavori, ma per fortuna siamo riusciti a bloccarli e il cantiere è rimasto così, abbandonato. Però i cipressi non ci sono più».

Giura Longo fa parte con Sacco del gruppo che pubblica Basilicata, viene da una storica famiglia materana. Dal terrazzo di casa sua mi mostra una torretta sorta sul tetto di un edificio proprio lì davanti. «E alta quattro metri», insiste Giura Longo, «l’ha costruita il figlio del presidente del Tribunale di Matera per rivestire l’impianto di un ascensore. Noi abbiamo fatto un esposto e il Comune ha fermato i lavori. Il proprietario ha pagato una multa e i lavori sono ripresi». Ci infiliamo nelle strade che portano al Duomo. Da una loggia Giura Longo indica un cantiere sulla sommità di un palazzo seicentesco, il Palazzo Venusio. E una struttura con delle aperture ad archi. «Guardi lì, quella sopraelevazione non c’era, ora è quasi completa. Il proprietario del palazzo è il fratello di Guido Viceconte, Forza Italia, sottosegretario al ministero delle Infrastrutture. Si dice che voglia farne un albergo e un centro congressi».

La percezione dei Sassi non è stravolta da queste costruzioni. Ma in un contesto così delicato ogni piccola trasformazione produce effetti a catena, sono ferite che inducono un senso di impunità. I Sassi sono tutelati da una legge del 1986 che affida il loro risanamento al Comune. Ma la storia moderna dei Sassi è più lunga, inizia nel dopoguerra ed è densa di progetti e di illusioni. E’ un laboratorio in cui si fondono discipline antiche come l’archeologia e modernissime come l’urbanistica, che in quegli anni andava rifondandosi, o come la sociologia urbana appena approdata da oltreoceano in un Mezzogiorno di grandi fermenti. L’Italia scoprì i Sassi dalla descrizione che ne fece Carlo Levi e venne a sapere che quasi ventimila persone abitavano quelle case, ammassandosi spesso insieme alle bestie in tuguri senza luce. Su mille bambini nati, si calcolò, ne morivano 436. Vennero alimentate pulsioni opposte: quella regressiva di un ritorno a condizioni di esistenza premoderne e quella semplificatoria, contratta nello slogan: svuotiamo i Sassi.

La via più impegnativa la percorse Olivetti che nel 1951 istituì una commissione di studi di cui fecero parte gli urbanisti Federico Gorio e Ludovico Quaroni e che era ispirata dal sociologo americano Frederick Friedmann (dal 1948 l’imprenditore di Ivrea era presidente dell’Istituto nazionale di urbanistica e Quaroni era il suo vice). L’indagine accertò che solo una parte del patrimonio edilizio dei Sassi era irrecuperabile, mentre la maggioranza delle case, quasi duemilacinquecento, aveva bisogno solo di interventi di recupero per essere restituita a chi l’abitava, perché solo abitandoli i Sassi sarebbero sopravvissuti. Contemporaneamente bisognava costruire moderni quartieri popolari.

Seguendo queste linee fu approvato un ambizioso piano regolatore redatto da Luigi Piccinato, figura illustre dell’urbanistica di quegli anni. Ma già dal 1952, quando venne varata la prima legge per Matera, i Sassi cominciavano a essere abbandonati. Furono allestiti quartieri-modello, almeno sulla carta, come La Martella, un borgo rurale progettato da Quaroni che avrebbe dovuto conservare un legame stretto con la campagna e che invece appassì, riducendosi al rango di periferia disagiata. Nel frattempo i Sassi, ormai vuoti, erano diventati un ferro vecchio, un muto documento etnologico.

Soltanto nel 1977 l’attenzione sui Sassi si concretizzò in un concorso internazionale che aveva lo scopo di arrestarne il degrado. Ma il concorso ebbe un esito paradossale. Prevalse, ma senza che venisse proclamato vincitore (l’amministrazione comunale volle continuare a mantenersi le mani libere), il gruppo guidato dall’urbanista Tommaso Giura Longo, fratello di Raffaele, che insieme a Luigi Acito, Carlo Melograni, Lorenzo Rota e altri, misero a punto un progetto di risanamento in linea con gli studi olivettiani: i Sassi dovevano tornare a vivere e ospitare abitazioni restaurate e servizi per circa quattromila persone.

Qualche progetto fu avviato, ad opera del pubblico e di privati. Molti manifestarono interesse a tornare nei Sassi. Ma mancò un piano sistematico. Il Comune aveva più a cuore l’espansione della Matera moderna che non la cucitura dei nuovi insediamenti con l’anima rupestre della città.

A quasi trent’anni dal progetto Giura Longo molte abitazioni sono restaurate e in esse vivono duemilacinquecento persone, molte attività di pregio vi si sono insediate, gallerie d’arte, centri culturali, la sede dell’Ente Parco della Murgia. Ma tantissimi, troppi, sono gli edifici trasformati in alberghi o in bed and breakfast (si calcolano circa ottocento posti letto, anche se molte ristrutturazioni sono state realizzate correttamente). Tantissimi sono i ristoranti, i pub, le pizzerie, che producono uno straniante effetto luna-park, tantissime le macchine, tanti i materani che si improvvisano imprenditori e che ottengono licenze per impiantare nei Sassi attività molto effimere. «Alle regole di una corretta urbanistica», spiega Tommaso Giura Longo, «si preferisce un’urbanistica "creativa", dando credito a interventi singoli e disaggregati, che favoriscono il profitto privato e scartano invece le iniziative unitarie, dirette dalla mano pubblica».

Ma i Sassi deperiscono anche perché su di essi incombe la Matera moderna, quella che in questi anni sta divorando tutto lo spazio disponibile. Dopo quello di Piccinato, un nuovo piano regolatore è stato avviato, ma ancora non se ne vede la fine. Nel frattempo il Comune e i costruttori hanno contrattato in questi anni interventi imponenti, come il Centro direzionale o la cosiddetta Zona 33, una smisurata foresta di grattacieli che sperimentano gli stili più disparati e i materiali più fantasiosi. Le vicende edilizie hanno conosciuto anche tribolazioni giudiziarie. Nell’aprile scorso è finito agli arresti domiciliari (poi revocati) il dirigente dell’Ufficio tecnico del Comune, l’architetto Francesco Gravina, accusato di peculato, abuso d’ufficio e falso ideologico nella gestione dei Pisu (Progetti integrati di sviluppo urbano), una trentina di interventi finanziati con 32 milioni di euro. E un mese fa si è dimesso l’architetto Mimmo Fascella assunto al Comune neanche un anno prima per rimettere ordine dopo lo scandalo dei Pisu: se n’è andato sbattendo la porta e contestando le scelte urbanistiche dell’amministrazione.

La Matera «nuova» cresce sfiorando altezze da capogiro e sfoggiando architetture pretenziose. In alcune zone lo scarto provoca un sapore acido. Come in quel lembo di città che sfila verso la campagna, dove un esercito di palazzoni con i vetri a specchio sovrasta un piccolo, ordinato quartiere di edilizia popolare. Li divide una strada che qualcuno, ingenuamente, ha voluto intitolar

Marina Lecis, minuta, iperattiva, occhi brillanti sotto una cascata di riccioli rossicci, sarda trapiantata in Cadore, corrispondente da Cortina d'Ampezzo per il Corriere delle Alpi, scopre, il giorno di ferragosto di quest'anno, che circa un mese prima, il 21 luglio era stato pubblicato su Repubblica e Gazzettino un avviso che annunciava la procedura di partecipazione alla valutazione d'impatto ambientale di un'opera di cui nessuno, fino a quel momento, aveva segnalato l'esistenza. Un'opera che avrebbe stravolto l'Ampezzano e l'intero territorio di Cortina: una circonvallazione di 11,328 km, chiamata «Ss 51 di Alemagna-Variante all'abitato di Cortina d'Ampezzo».

Tutti i no della Soprintendenza

La mattina del 16 agosto si precipita in Comune dove però non riesce a farsi consegnare il progetto. Si appella al capogruppo della minoranza in Comune, Francesco De Menego, ma anch'egli non ne sa nulla. Decide allora di agire in proprio e si precipita a Venezia presso la Soprintendenza per i beni architettonici e il paesaggio per le province di Venezia, Belluno, Padova e Treviso, dove, oltre a prendere visione della documentazione e della sintesi non tecnica della valutazione d'impatto percepisce che la Soprintendenza sta per redigere un parere tutt'altro che favorevole all'opera. Il parere avrà la data del 23 agosto. Marina Lecis ne scrive, verificando poi sul territorio gli impatti segnalati dalle osservazione della Soprintendenza che ha scritto, nudo e crudo: «Per quanto riguarda l'impatto paesaggistico della variante proposta, si rileva che questo risulta eccessivo e tale da comportare l'alterazione dei tratti caratteristici della località protetta che sono la ragione stessa per la quale l'intero territorio comunale di Cortina d'Ampezzo è stato sottoposto a vincolo, ai sensi della normativa di tutela ambientale attualmente vigente».

La Soprintendenza segnalava problemi per la galleria Zuel (impatto su frane attive, falde e biotopi), impatti paesistici del viadotto-bretella di collegamento tra lo svincolo di Cortina Sud e l'Albergo Miramonti, l'irrimediabile alterazione di una delle poche aree naturali cortinesi con lo svincolo di Cortina Sud, la compromissione della sinistra orografica e ripariale del fiume Boite con la bretella di collegamento tra Cortina Sud e la statale 48 per il passo Falzarego, la compromissione della frazione di Alverà. Lecis si reca ad Alverà per capire se la popolazione ne sa qualcosa e si rende conto che nessuno sa dell'opera.

Nel frattempo, i suoi articoli allarmano la giunta forzista di Cortina che aveva cercato di occultare il progetto. Il sindaco avvocato Giacomno Giacobbi e l'ex sindaco, ora assessore, Paolo Franceschi immediatamente invitano consiglieri comunali e stampa a una seduta di presentazione del progetto Anas. Un'ufficializzazione che non sarebbe mai avvenuta senza il lavoro della Lecis.

Nel corso dell'incontro, gli amministratori non prestano attenzione ai problemi ambientali. Si dichiarano in perfetta sintonia con il ministro Lunardi, attivo frequentatore di Cortina. Una sola idea hanno per la testa: i soldi, quei 441 milioni di euro per la realizzazione dell'opera che vanno subito reperiti nei fondi europei, collocando il progetto nell'ambito del «Corridoio 5» e nulla importa se, nella realtà, la realizzazione di quest'opera rappresenterebbe il completo sconvolgimento della valle e la negazione di alcuni fondamentali principi di metodo e analisi cui la valutazione d'impatto ambientale dovrebbe attenersi.

Il tracciato non tiene assolutamente conto dei concetti base della legge 97/1994 (Nuove disposizioni per le zone montane), i quali ribadiscono come lo sviluppo della montagna debba avvenire tramite tutela-valorizzazione delle qualità ambientali e delle potenzialità endogene dell'habitat montano e prescinde da una delle fondamentali leggi regionali del Veneto, la 11/2004 (Norme per il governo del territorio), la quale prevede il non avvio di interventi progettuali impattanti in assenza di una valutazione strategica dei piani, sulla base della Direttiva 2001/42 Ce del 27 giugno 2001. Me lo ricorda l'arch. Marco Stevanin dello Studio Terra di San Donà di Piave. Lo stesso presidente della Provincia di Belluno, Sergio Reolon, a capo di una giunta di centro-sinistra mi ribadisce che questo genere di infrastrutture dovrebbe essere pianificato sulla base di un piano strategico che, per ora, manca e che la Provincia dovrebbe varare entro 6 mesi.

Marco Stevanin, con l'avvocato Luigi Ceruti, si è posto completamente al servizio dei cittadini di Cortina insorti contro un tale scempio, grazie all'impegno ed al coordinamento di un pensionato, ex fondista, Sergio Maioni, la cui placida serenità nel porsi in posizione antagonista al potere forzitaliota e la cui costante dedizione alla salvaguardia e alla tutela del territorio, lo renderebbero degno di sfidare gli attuali, compromessi amministratori, per la carica di sindaco, nel 2007.

L'analisi ecosistemica

Maioni ha imparato molto dalla frequentazione di Lecis, Stevanin e Ceruti. Sa che il territorio interessato dall'infrastruttura, nel suo delicato equilibrio tra ambiente naturale ed ambiente antropico, disegnato dalle «Regole», non può essere esaminato e valutato prescindendo dai principi stessi della Landscape Ecology, ovvero da un'analisi ecosistemica delle relazioni dinamiche che esistono tra le fondamentali componenti naturali, aree cotonali, aree sorce-sink e l'insieme della rete ecologica. Sa che quest'inutile infrastruttura lineare, in un ambito segnato dal delicato equilibrio uomo-natura, interromperà fondamentali connessioni ecologiche, distruggerà habitat e biotopi.

Mi ricorda che il progetto non tiene conto dei numerosi impatti già esistente in valle, come il campo da golf di 18 buche di Fraina-Noulù, in comune di Cortina e della centrale idroelettrica del Rio Falzarego-Ponte di Landries. «Certo - dice - a nessuno degli amministratori di Cortina importa degli impatti cumulativi. Vedono solo la possibilità di meglio collegarsi con il corridoio europeo numero 5, sul tracciato Lisbona-Kiev, per accogliere le nuove, possibili clientele invernali ed estive dell'est».

C'è anche dell'altro. Il progetto, in sé non considera alcuno scenario alternativo, quale il ripristino della linea ferroviaria Calalzo di Cadore-Cortina d'Ampezzo-Dobbiaco o il progetto della viabilità presentato dalla minoranza in consiglio comunale, un'ipotesi di modesto impatto ambientale, teso a migliorare la circolazione nell'Ampezzano.

L'amministrazione forzista di Cortina dovrebbe ricordarsi, nel suo accecato sostenere l'infrastruttura e nel suo negarsi a qualsiasi confronto con i cittadini, del fatto che le opere più impattanti del progetto, la galleria Piè Rosà, la galleria Meleres, lo svincolo Cortina Sud, le gallerie Riva e Zuel, sono localizzate nei margini cotonali di sistemi ambientali dalla forte criticità, identificati, dal Piano regolatore generale, quali aree di interesse naturalistico: la zona umida di Noulù, il lago Marzo ed il bosco in località Fraina, la zona umida del Pisandro di Fiames, il biotopo lungo le sponde del fiume Boite.

Anche le opere di cantiere non debbono essere sottovalutate in un ambito come quello Ampezzano. Come reagirà il turismo ad almeno 6 anni di cantieri e a un feroce andirivieni di un totale di 160.000 camion che sposteranno non meno di un milione e mezzo di metri cubi di smarino? Che ne sarà della frazione di Alverà e delle residenze prossime all'imbocco della galleria sud del Piè Rosà, irreversibilmente segnate da queste opere? Cortina perderà anche il percorso storico della passeggiata Convento a Campo di Sopra, trasformata in strada di collegamento del cantiere.

Infine il problema clou, il vero problema. La geologa Maria Luisa Perissinotto della Società Terra ed il professor Rinaldo Genevois dell'Università di Padova, sottolineano la gravità delle problematiche geologiche dell'area. Genevois da 8 anni si occupa delle colate detritiche dell'area di Cortina. Ne ha censite ben 329. Le gallerie si inseriranno in questi corpi di frana. La testimonianza di Genevois che ha al suo attivo 35 anni di docenza in geologia applicata presso una prestigiosa università come Padova, non sembra interessare gli amministratori. Lui non sapeva nulla di questo progetto e sconsolato mi dice: «La soluzione, come presentata, non è buona».

1400-1600 tir al giorno

La giunta di Cortina resta indifferente, anche al fatto che se, dopo la realizzazione dell'opera, anche solo il 20% del traffico del Brennero prendesse la via della Val Punteria e della Valle del Boite, nell'Ampezzano si riverserebbe un traffico di transito di 1.400-1.600 tir/giorno. Forza Italia non ascolta neppure il commissario all'urbanistica della minoranza in consiglio, Stefano Verocai, il quale ricorda come il Consiglio comunale abbia deliberato la creazione di un gruppo di lavoro ad hoc che discutesse sulla realizzazione non di una tangenziale, ma di una strada di scorrimento. Per Verocai il progetto Anas è figlio di un input preciso della giunta: la realizzazione del parcheggio scambiatore in area Convento. Verocai confessa, anche per smentire il sindaco, che non si dispone di dati specifici sul traffico in entrata e uscita da Cortina e che una viabilità più adeguata per la valle del Boite non è certo quella disegnata dal progetto Anas.

Forse sarebbe utile che l'amministrazione di Cortina fosse meno spocchiosa, che si confrontasse con la gente, (non lo ha fatto nel corso dell'incontro voluto dai cittadini e patrocinato dalla Università Iuav di Venezia, presso il PalaVolkswagen, sabato 26 novembre,) e che si acculturasse un pochino, magari leggendo il bel libro Managing Mountain Protected Areas: Challanges and Responsures for the 21st Century, curato da David Harmon e Grame Worboys per l'Editrice Andromeda, dove sono raccolti gli atti del Convegno promosso a Durban nel 2003 dalla Uicn. I testi che il volume raccoglie rappresentano quanto di più avanzato sia stato prodotto nell'ultimo decennio dagli operatori tecnico-scientifici e dalla gestione del territorio sul tema della tutela del territorio montano, temi e problemi affrontati oggi dai cittadini di Cortina a fronte di un'opera infrastrutturale distruttiva dell'ambiente montano.

Titolo originale: New homes plan thrown into chaos – Traduzione per Eddyburg di Fabrizio Bottini

I progetti per costruire milioni di abitazioni in tutto il Regno Unito sono stati messi in dubbio dopo le osservazioni fortemente critiche di due importanti organismi governativi.

La notizia colpisce al cuore i piani del Labour per risolvere la crisi abitativa della Gran Bretagna costruendo case su ampie distese di campagna, e sarà fonte di grave imbarazzo per il governo.

Si devono realizzare oltre 4 milioni di nuove case in tutto il paese. Uno dei progetti nella regione orientale dell’Inghilterra – che riguarda 500.000 abitazioni – è considerato l’esempio simbolo.

Ma la Countryside Agency e English Nature in un rapporto reso pubblico questa settimana mettono in guardia sul fatto che questo piano mette “ seriamente a rischio” “ paesaggi e habitat di rilevanza nazionale”.

Se attuato il piano causerebbe “ danni significativi” degradando i caratteri del paesaggio inglese, frammentando gli habitat naturali, inducendo prelievi d’acqua con impatti insostenibili sull’ambiente.

Il rapporto è un grave colpo alla credibilità delle promesse governative di mettere a disposizione case a prezzi accessibili.

Le due agenzie complessivamente condannano il Sustainable Communities Plan del Labour, e altre politiche nazionali su cui si basano le strategie di sviluppo regionale. L’approccio governativo è “ contrario al concetto di sostenibilità”, affermano.

”Sembra [il governo] poco serio riguardo allo sviluppo sostenibile e alla tutela dell’ambiente, perché a quanto pare ritiene di poter fare progetti e poi attuarne dei pezzi. Le conseguenze sono un probabile degrado della qualità ambientale e di quella della vita nella regione” dice Henry Oliver della Campaign to Protect Rural England.

Ma l’Ufficio di Vicepresidenza del Consiglio difende la sua politica. “La pressione per nuove abitazioni non è determinata dal governo, ma da una popolazione in crescita e invecchiata, da più persone che abitano da sole” sostiene un portavoce. “Negli ultimi trent’anni abbiamo visto un incremento del 30% nel numero dei nuclei familiari, contro una caduta del 50% delle abitazioni realizzate. Questo non è sviluppo sostenibile”.

Il rapporto sarà allegato alla documentazione ufficiale della riunione sui piani per l’est Inghilterra, prevista dalla regional spatial strategy (RSS), che si inaugura martedì. Il progetto, il principale e il primo ad essere sottoposto a vaglio ufficiale completo, propone quasi mezzo milione di nuove abitazioni, impianti produttivi e spazi per attività terziarie, oltre a 67 piani stradali.

A livello nazionale i progetti del governo sono stati criticati per aver sovrastimato le dimensioni dell’intervento necessario, concentrando troppe costruzioni nelle già affollate zone del sud-est inglese, e per non aver insistito sufficientemente su rigidi standard ambientali, come la progettazione a basso consumo energetico.

Lo Environmental Audit Committee – dominato dal Labour – ha anche ricordato che gli impatti ambientali “meritano un’attenzione molto maggiore”.

In quest’ultimo rapporto le due agenzia, che presto si fonderanno, riconoscono “ la necessità di prevedere e localizzare costruzioni” e lodano anche alcuni aspetti di una strategia “ raccomandabile e che deve essere sostenuta”. Ma affermano anche che “ non c’è alcuna traccia” della verifica che questi progetti non possano danneggiare “ elementi ambientali di base”, e che la valutazione indipendente di sostenibilità li aveva giudicati di “ danno significativo” per paesaggi, habitat naturali e acque.

Il rapporto continua: “ Raggiungere un equilibrio implica uno scambio fra due obiettivi concorrenti, dove è necessario accettare il fatto che una perdita dal punto di vista di una componente sia necessaria per avere vantaggi un un’altra”. E aggiunge: “ Secondo gli obiettivi di crescita proposti l’effetto finale del RSS potrebbe NON [enfatizzazione degli Autori ] garantire un futuro sostenibile per la regione. Questo risultato sarebbe contrario agli obiettivi istituzionali del sistema di pianificazione ... In più le presenti agenzie ritengono che alcune delle basi del progetto non diano sufficiente conto delle questioni ambientali e di qualità della vita, e di conseguenza definiscano un contesto inadeguato su cui basare le strategie”.

Il rapporto chiede invece che le regioni valutino quanta crescita sia sopportabile dal proprio ambiente, e poi prevedano misure per la mitigazione degli impatti “ giustificati”.

”Non stiamo dicendo che non vogliamo edificazione” dice Graham Smith, responsabile di area per English Nature. “Si deve adeguare il ritmo di realizzazione, per non sacrificare un obiettivo sull’altare di un altro”.

Il gruppo di verifica indipendente, nominato dal governo, riferirà al Vicepresidente del Consiglio, che si prevede renderà pubbliche le eventuali modifiche nel rapporto finale atteso per il 2007.

Nota: il testo originale al sito del Guardian/Observer (f.b.)

Titolo originale: EL PORTAL: Laredo envisions huge retail project – Traduzione per Eddyburg di Fabrizio Bottini

LAREDO – il Rio Grande separa due città, una con aspettative economiche e l’altra che porta il peso dei cartelli della droga, violenti e armati. Il destino dell’una potrebbe plasmare il futuro dell’altra.

Laredo, negli Stati Uniti, progetta di realizzare un progetto commerciale da 85 milioni di dollari, con al un mall, che dovrebbe attirare clienti messicani, principalmente da Monterrey, città industriale a due ore di distanza con la più grossa percentuale di milionari del Messico.

Nuevo Laredo rappresenta la faccia messicana di questo “portale”, con 120 morti quest’anno e una quarantina di rapimenti in tempi recenti, attribuibili ai cartelli della droga.

La violenza ha devastato l’attività turistica di Nuevo Laredo.

I tentativi della città di contrastare il crimine devono avere successo, perché anche sul versante messicano del confine si realizzino i benefici economici del mall, chiamato El Portal, dice Octavio Almanza, direttore della promozione turistica a Nuevo Laredo.

“La gente qui in Messico è attratta dai centri commerciali degli Stati Uniti, perché offrono prezzi più bassi” continua Almanza.

”Stiamo facendo piccoli passi in avanti per quanto riguarda il problema della violenza, così che i clienti possano sentirsi sicuri nell’attraversare il confine a Nuevo Laredo”.

Gli investitori del Mall non hanno comunicato i marchi dei negozi con cui sono in trattative.

Comunque, gli operatori commerciali nei pressi del futuro complesso credono che sia necessario attirare grossi nomi per creare il tipo di flussi e benefici economici sperati.

Alcuni consiglieri comunali osservano però che colpisce la priorità conferita al progetto El Portal quando appena oltre confine c’è tanta violenza incontrollata.

”Speriamo che sia di vantaggio alla città, ma forse dovremmo fare qualcosa a proposito della violenza, e solo dopo iniziare a parlare di sviluppo economico” dice Joe Guerra, ex consigliere di Laredo.

Mike Garza, direttore dei servizi allo United Independent School District di Laredo, suggerisce altri modi di investimento per le risorse della città.

”Le infrastrutture mi sembrano un elemento critico. E per la violenza, c’è bisogno di più polizia per proteggerci” dice Garza.

Ma certo gli investitori non ci metterebbero milioni, se la zona non fosse sicura per i clienti, dice Allan Davidov, investitore in questo progetto e socio della Morgan Stern Realty di Beverly Hills, California.

Il piano El Portal è un investimento misto pubblico-privato rivolto ai 9 milioni di pedoni e 17 milioni di veicoli che annualmente attraversano questo punto del confine.

Il potenziale, sostengono gli interessati, comprende la rivitalizzazione del centro città, un nuovo gettito fiscale per le casse municipali, e il rafforzamento delle relazioni col Messico per lo sviluppo economico della fascia di confine.

Le costruzioni, per quanto riguarda la parte della città, sono già iniziate, e si stima una spesa di 25 milioni di dollari, che saranno pagati da emissioni garantite dai pedaggi di attraversamento del ponte. La Horizon Group Properties di Chicago, proprietaria di 10 complessi commerciali in tutto il paese, rappresenta in con la consociata Morgan Stern Realty la parte privata del progetto.

Una volta completato, il complesso commerciale metterà a disposizione circa 40.000 metri quadrati, a 50 negozi.

Nota: il testo originale ripreso dalla Associated Press, al sito Houston Chronicle ; un altro caso di "funzione anomala" dei centri commerciali riportato su Eddyburg, era quello sudafricano di Soweto (f.b.)

Ormai è stato detto tutto, o quasi tutto, sulla questione dei territori meno favoriti della Repubblica; perciò non avrei voluto aggiungere la mia voce al concerto delle spiegazioni. La violenza non è legittima, e qualunque spiegazione, che lo si voglia o meno, diventa una giustificazione. Comprendere vuol già dire scusare. Ma il fenomeno presenta la particolarità di chiamare in causa vari attori, ciascuno dei quali ha i suoi torti: gli architetti, per aver concepito luoghi di vita mostruosi; lo Stato, per aver lasciato che la segregazione urbana si sviluppasse fino a limiti estremi; i "giovani" delle banlieues per le violenze commesse.

L´etnicizzazione dei conflitti comporta due atteggiamenti contraddittori: da un lato, il rifiuto delle minoranze definite non integrabili, e dall´altro la compassione per le fasce di popolazione nei cui confronti la Repubblica avrebbe mancato ai suoi doveri. Da parte mia vorrei però scegliere un´altra strada, lontana dai buoni sentimenti e a distanza abissale dalla bestia immonda del razzismo. Quali sono i fattori obiettivi che conducono alla segregazione e alla dissociazione? Nel 2003, insieme ad altri due economisti (Eloi Laurent e Joël Maurice) ho consegnato al primo ministro un rapporto dal titolo "Segregazione urbana e integrazione sociale". Uno dei tanti documenti su questo tema. L´industria dei rapporti è tanto più fiorente, quanto più i problemi trattati restano irrisolti.

Da almeno un quarto di secolo, la principale disfunzione delle nostre società è la disoccupazione di massa. Certo, è una realtà nota a tutti; ma dato che il problema persiste, chi ne parla rischia di suscitare una forte impressione di déjà vu, tanto da non produrre più altro che la noia dovuta alla ripetizione. Da tempo ormai la disoccupazione è divenuta parte del paesaggio, e questo ci fa pensare che la società possa continuare a conviverci. Di fatto però, come abbiamo scritto nel rapporto sopra citato, "nel cuore del nostro sistema la disoccupazione di massa è come un buco nero in espansione, che inghiotte tutte le logiche di integrazione". Allungare la distanza tra la popolazione e la possibilità di trovare lavoro vuol dire contribuire a dissociare i luoghi della vita attiva dalle periferie, e il presente dal futuro. Per comprenderlo dobbiamo pensare alla disoccupazione come a una serie di file d´attesa ai diversi sportelli delle imprese e delle amministrazioni, ordinati a seconda delle qualificazioni e dei diplomi. Le file d´attesa più lunghe corrispondono ai titoli più modesti. Il perdurare della disoccupazione di massa significa che la lunghezza delle file d´attesa rimane più o meno costante nel tempo (con qualche variazione a seconda delle fluttuazioni congiunturali). Ma queste file non funzionano secondo il principio della precedenza garantita ai primi arrivati, bensì in base ai criteri di reclutamento delle imprese. Se prendiamo ad esempio lo sportello dei lavoratori qualificati, il posto che ciascuno occupa nella fila dipende dal prestigio del suo diploma, dalle precedenti esperienze di lavoro, dagli indirizzi collezionati nella sua rubrica o in quella dei suoi genitori, dalla durata dei periodi di disoccupazione pregressi, dal genere, dall´età e talvolta da criteri ancor meno pronunciabili.

A parità di titoli di studio, una donna di cinquant´anni avrà minori probabilità di raggiungere lo sportello dei suoi coetanei maschi, che però a loro volta si vedranno passare davanti i pari grado trentacinquenni. Nella fila d´attesa più lunga - quella dei lavoratori meno qualificati - continueranno a valere tutti i criteri precedenti, ma un peso molto maggiore sarà attribuito a considerazioni che esulano dalla capacità lavorativa del candidato: si terrà conto dell´indirizzo, del cognome, dell´aspetto fisico ecc. Ora, si dà il caso che gli stranieri, o "ritenuti tali" (terribile espressione, pure correntemente ammessa!) sono rappresentati in percentuali molto superiori alla media nella categoria dei lavoratori meno qualificati, i quali ultimi si concentrano in determinate aree del territorio. Uno squilibrio sociale durevole come quello legato alla disoccupazione non è mai astratto, nel senso che ha inevitabilmente una connotazione spaziale. Di conseguenza i lavoratori meno qualificati, che abitano nelle zone periferiche delle città e per di più hanno nomi stranieri, si ritrovano sistematicamente relegati agli ultimi posti delle file d´attesa, con scarsissime probabilità di arrivare davanti allo sportello. Questo fenomeno di discriminazione non ha molto a che fare con l´immigrazione, ma piuttosto con la perdurante lunghezza delle file d´attesa. Anche se la popolazione fosse perfettamente omogenea dal punto di vista delle origini, si inventerebbero altri criteri di differenziazione. Di fatto, ogni processo di selezione diventa tanto più complesso e arbitrario, quanto più ampia è la possibilità di scelta tra i candidati (ossia la lunghezza della fila d´attesa). In altri tempi la discriminazione sarebbe avvenuta sulla base della regione d´origine, della professione dei genitori, del luogo di residenza, della religione, o magari di altre caratteristiche meno confessabili.

Il problema è che quando il fenomeno all´origine delle discriminazioni perdura nel tempo, queste ultime possono trovare una giustificazione ex-post. Gli individui stigmatizzati, concentrati (per ragioni imperative di costi) in determinate aree, ove i tassi di disoccupazione sono molto superiori alla media nazionale e i posti di lavoro meno remunerati, percepiscono di avere possibilità sempre più scarse di integrarsi negli spazi sociali, che sono quelli del lavoro, della scuola, delle strutture collettive e della laicità. E alcuni sono tentati da forme di integrazione sostitutiva - economia sotterranea, bande organizzate, comunitarismo ecc. - che in qualche modo convalidano la loro segregazione. Anche perché in quelle aree è più problematico il funzionamento dei servizi pubblici, primo tra tutti la scuola. L´istruzione, per la sua stessa essenza, è una promessa di futuro, ma al suo adempimento fanno ostacolo le discriminazioni. E gli incoraggiamenti allo studio perdono la loro efficacia quando gli adolescenti si sentono presi in giro, vedendo così svalutate le loro prospettive. La condizione particolare dell´immigrato può insegnarci qualcosa sul funzionamento complessivo della nostra società: il patto repubblicano riposa sia sull´integrazione civica che su quella sociale.

Per il problema della segregazione urbana non esistono risposte chiavi in mano. Tutte le possibilità di cui si è discusso in seguito ai noti episodi vanno nella direzione giusta, ma sono sempre risposte parziali. Se non bastano i posti a sedere al grande banchetto occupazionale, e se troppi devono accontentarsi di uno strapuntino, bisognerà pure che nelle nostre società civilizzate si trovi qualche territorio dove mandare le persone "in eccedenza". Ma in questo modo, per le categorie meno favorite si allungherebbe ancora la distanza, non solo sociale ma anche fisica, dalla possibilità di un posto di lavoro. E´ un fatto che in ogni epoca le città sono state caratterizzate da quartieri ricchi e quartieri poveri; ma la segregazione non subentra se non nel momento in cui la mobilità tra queste realtà viene ridotta o impedita. Ora, è precisamente questa la conseguenza dell´allungamento delle distanze dai posti di lavoro. Occorre dunque agire su tutte le dimensioni della mobilità per restituire dinamismo alla società. E soprattutto impegnare tutte le energie per combattere la nostra accettazione implicita della disoccupazione, poiché contribuisce a rendere effettive le discriminazioni che altrimenti sarebbero rimaste virtuali.

Traduzione di Elisabetta Horvat Français

Questione a margine dei tumulti periferici di Francia, ma per niente marginale: perché in Italia le periferie non sono più un soggetto politico? Perché sono sempre più lontane dell'attenzione, oltre che della città? Perché non producono segnali, culture, dissenso, come avveniva nel Novecento? Ci volevano gli incendi nelle lontane notti parigine per ricordarsi che anche da noi ci sono quartieri dormitorio desolati e potenzialmente esplosivi? Ed è un incendiario Romano Prodi, quando dichiara che abbiamo le peggiori periferie d’Europa, che non dobbiamo crederci cosi diversi da Parigi, perché è solo questione di tempo?



“Macché incendiario: Prodi è uno dei pochi con del sale in zucca. Questo disinteresse ha un’unica ragione: la politica ha rinunciato al governo dell’urbanistica, delegandolo agli immobiliaristi, cioè al mercato. E le città senza un governo pubblico diventano agglomerati di costruzioni” dice Edoardo Salzano, che ha insegnato urbanistica all’Università di Venezia ed è stato consulente per la pianificazione territoriale di molti Comuni. “Nella capitale del capitale, New York, lo capirono nel 1811, quando fu steso il primo piano regolatore al mon do. Lo richiesero i commercianti, i costruttori, gli imprenditori: il mercato, insomma. Razionalizzare significava lavorare meglio e guadagnare di più”.

Il piano di edilizia popolare del dopoguerra, su cui Fanfani investiva per l’avanzata del Paese e della Dc. La trombatura anni ‘60 di un altro notabile bianco, Fiorentino Sullo, sostenitore di una riforma urbanistica un po’ lesiva degli interessi fondiari. Gli immani scioperi per la casa. L’utopia anni ‘70 che, monumentalizzando la casa popolare, produsse anche quelli che oggi definiamo ecomostri. Per molto tempo, a partire dal Ventennio, le case per i lavoratori, e quindi le periferie, sono state materia di conflitto, progettazione, creatività. È bastato il mercato a uccidere tanta vitalità? Tutti a casa, finita la grande edificazione negli anni 80? “No. La caduta del muro di Berli no si è portata dietro quella delle ideo logie. Negli anni ’60-‘70 le periferie non costituivano solo serbatoi di voti, ma la speranza di dare cittadinanza ai diseredati. Speranza oggi caduta” sentenzia Salzano, che nel suo sito di urbanistica, società, politica eddyburg.it, tiene un’eroica sezione banlieues.

Tutti a casa fino a un certo punto: “Ne1 1984 si costruirono 35 mila alloggi sovvenzionati; nel 2004, 1400” osserva Giovanni Caudo, ricercatore di Urbanistica a Roma Tre. E la recente promessa di Silvio Berlusconi, 500 mila alloggi, segnala che l’emergenza torna elettorale. “La nostra edilizia sociale è l’ultima in Europa” continua Caudo. “In Olanda è al 35 per cento, da noi al 4”.

Le cartolarizzazioni hanno diviso le periferie fra proprietari e sfrattati: chi poteva ha comprato, gli altri, il 25 per cento, ha ripiegato sugli alloggi popolari fuori mercato, di qualità quasi nulla. Gianni Belli, segretario dell’Unione inquilini della Lombardia, dice che i quartieri della cintura milanese scoppiano. Di casi limite: immigrati senza risorse, abusivi, pensionati con la mini ma, dissociati. “Se metti uno schizofrenico fra dieci sani puoi controllarlo, ma se riempi un ghetto di disperazione non puoi far nulla. Prevale il senso di impotenza, se poni i problemi nessuno li raccoglie”. Sulla solidarietà prevale la diffidenza, e la periferia non produce più un’identità coesa. “I vecchi se la prendono con gli ecuadoriani che fanno festa, i comitati di quartiere chiedono cancellate invece che spazi comuni, c’è stato l’imborghesimento: conta il posto macchina, non la vivibilità” commenta Vincenzo Simoni, che dell’unione inquilini è segretario nazionale. Un tempo, specie al Nord, iquartieri popolari sorgevano Intorno alle fabbriche, vero fulcro della socialità. Con la deindustrializzazione, sono saltati i fulcri. "Venti, trent’ anni fa, le periferie avevano un proletariato giovane, politicizzato. Comitato di quartiere e consiglio di fabbrica lavoravano insieme” ricorda Simoni. “La casa del popolo, diretta da un ex partigiano, era il centro: i giovani ci litigavano ma c’era affetto. Oggi è tutto più silenzioso, non è sempre un disastro: le periferie delle città fino a 400 mila abitanti sono dignitose, però nessuna riesce a essere propulsiva. Ma non so dire cos’è propulsivo, oggi”.

La caduta della speranza è un elemento ricorrente. “Un disagio senza coscienza non colmato da niente” secondo Ascanio Celestini, cantastorie antropologo che nonostante il successo non ha lasciato Casal Morena, ex borghetto tra Roma e i Colli Albani. “A settembre, ho organizzato un festival al X Municipio: ci siamo accorti che l’i dea di spazi comuni non è stata proprio concepita. Che funzione avevano se la gente torna qui solo per mangiare e dormire? Trent’anni fa, in periferia si pensava che le cose sarebbero migliorate, oggi si sa che non c’è futuro: figli del benessere senza benessere”.

Eppure ironia della sorte e regime del suoli seminano al margini delle città totem del benessere: i centri commercialI. Dalla finestra di un mio amico di Tor Vergata si vedono ben due Carrefour”, ride amaro Celestini. Se un tempo Dario Fo stabiliva la Comune nella cintura milanese, oggi in tutt’Italia tocca a Ikea, agli outlet, agli ipermercati. “I Comuni, impoveriti, cedono i terreni in cambio di un po’ di servizi. La manovra a volte può produrre un circolo virtuoso, molte altre no” spiega Giovanni Caudo, che critica anche certi recuperi: “Fanno nuove piazze senza indagare dove la gente preferisce raggrupparsi”.

Quando era assessore all’Urbanistica della prima giunta Bassolino, a Napoli, Vezio De Lucia voleva trasferire due facoltà universitarie alle Vele di Scampia: “Non so come è finita, ma abbatte re certa edilizia pubblica mi sembra un’idiozia. Non sono costruzioni abusive, demolirle conferma ulteriormente la defezione dello Stato. E basta discutere se è giusto costruire belle architetture moderne nei centri storici: lascia moli come sono e portiamo un po’ di bellezza ai margini delle città. Ritenere frivola la bellezza, quando si parla di edilizia sociale, da’ l’idea di come vengono consideriate le periferie”.

Anche Renato Nicolini che, quando era assessore alla Cultura prima a Roma e poi a Napoli, fu il primo ad attrarre con i suoi eventi gli abitanti dei sobborghi in centro, pensa sia ora di invertire la direzione. “E va rivisto il concetto di periferia, quel che un tempo lo era, oggi non lo è più. Possiamo definire periferia ciò che somiglia a un non luogo: stazioni, grandi alberghi, aero porti. Solo nei film di Spielberg si può vivere negli air terminal.

Quindi la sospensione, l’estraneità. Allora anche Corviale, a Roma, dove bisognò dipingere i corridoi di colori diversi sennò i bambini si perdevano, o lo Zen di Palermo, vent’anni senza fogne, o le Vele di 13 piani con l’ascensore fermo, erano non luoghi. Il dibattito si accende. Gli architetti che li hanno realizzati accusano di latitanza lo Stato: nessun servizio, né vigilanza sulla legalità. Salzano ribatte che l’architetto deve prendersi le sue responsabilità, controllare se la committenza è affidabile. Il sociologo Franco Ferrarotti taglia corto: “Le amministrazioni pubbliche hanno colpe enormi, ma chi ha fatto quelle case alveare ha confuso la responsabilità sociale con la libertà individuale”.

In Italia “i periferici” sono quattro milioni, contro i sei francesi, di cui circa 5,5 stretti intorno a Parigi. E le nostre banlieues sono abitate prevalentemente da italiani: è il caso di chiedere al sociologo se le previsioni di Prodi sono incendiarie. “Il sottosuolo sociale si riproduce più lontano delle periferie strutturate. Il problema vero degli immigrati è avere punti di ritrovo e culto interetnici. Ma il nuovo povero non è l’extracomunitario, è l’impiegato, il maestro che non può mandare la moglie a servizio. Nei sobborghi la ricchezza slitta dai locali agli stranieri, che hanno più iniziativa autonoma e adattabilità”.

Un tessuto più difficile da raccontare, rispetto ai tempi di Pasolini. Ma Antonio Bocola, regista con Paolo Vari di Fame chimica, piccolo cult sull’hinterland milanese, prepara un altro film: sulla predestinazione criminale di un adolescente. Tra periferie e politica, dice, c’è disinteresse reciproco: “Il modello fabbrica è sconfitto, l’associazionismo pure. Oggi diventi leader se spacci. Io racconto questa poetica a chi non vede o non vuol vedere. Non la assolvo, però le riconosco dignità di cultura giovanile. Di unico modo per affermarsi”. Forse ce n’è un altro: a Roma, il primo dicembre, Sandro Medici, presi dente del X Municipio, indagato per aver requisito e consegnato 12 appartamenti sfitti a famiglie disagiate, ha organizzato, con altri sei Municipi, la prima marcia delle periferie.

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